par Melanie Demers | 5 Déc 2013 | Jouets, Santé des enfants
Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.
Le travail des enfants est de jouer et cela est essentiel à leur développement. Mais, jouent-ils vraiment en toute sécurité? De quoi doit-on se méfier?
La présence de métaux lourds
La plupart des jouets sont fabriqués en Chine et la législation en ce qui concerne la présence de métaux lourds dans les jouets n’est pas la même qu’au Canada ou dans l’Union Européenne. Il faut donc en tenir compte lorsque l’on achète des jouets fabriqués là-bas.
Le plomb
Le plomb est invisible à l’œil nu et n’a pas d’odeur, mais il peut causer une panoplie d’effets sur la santé. Il est utilisé pour assouplir le plastique et le rendre plus flexible. Cependant, les liens chimiques entre le plomb et le plastique se brisent et forment une poussière susceptible d’être inhalée par les enfants lorsqu’ils sont exposés aux rayons du soleil, à l’air ou à des détergents. De plus, il arrive régulièrement que Santé Canada rappelle des jouets ou des bijoux pour enfants dépassant les limites autorisées pour le plomb.
A) Où le retrouve-t-on?
Dans les jouets, une source fréquente d’exposition est la peinture. Donc, si un enfant mange ou avale un éclat de peinture, cela augmente son risque d’exposition au plomb. On peut aussi le retrouver dans les bijoux pour enfants, les jouets en métal et même les livres et les sacs à lunch.
B) Quels sont ses effets sur la santé?
Un niveau élevé de plomb chez les enfants, s’il n’est pas détecté assez tôt, peut causer de nombreux problèmes de santé : dommages au cerveau et au système nerveux, problèmes d’apprentissage et de comportement comme l’hyperactivité et le déficit d’attention, croissance retardée et ralentie, problèmes d’audition, maux de tête de même que des déficits dans le vocabulaire, la motricité fine, le temps de réaction et la coordination main-œil. Plus tard dans la vie, ils peuvent souffrir d’hypertension artérielle et de maladies rénales. À des niveaux élevés, le plomb peut causer des dommages permanents au cerveau et la mort. De plus, la limite permise de plomb dans les jouets au Canada est de 90 ppm et l’Académie américaine de pédiatrie recommande un maximum de 40 ppm. Donc, lorsqu’un rappel concernant le plomb est publié sur le site de Santé Canada ( http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/advisories-avis/index-fra.php ), il s’avère important de suivre les indications concernant le rappel. Il faut être particulièrement vigilant, car les symptômes associés à l’empoisonnement au plomb ne sont pas immédiatement visibles.
Le cadmium
Le cadmium, comme le plomb, est un métal présent naturellement dans le sol, l’eau, l’air et la poussière. Il n’a pas d’odeur, ce qui le rend difficile à identifier. Plusieurs analystes croient qu’il s’avérait « la solution facile » pour remplacer le plomb dans les bijoux pour enfants. Il est aussi utilisé comme pigment et comme stabilisateur pour le polychlorure de vinyle (PVC). Tout comme le plomb, il est fréquent que Santé Canada rappelle des bijoux ou autres articles contenant des doses élevées de cadmium.
A) Où le retrouve-t-on?
On retrouve principalement le cadmium dans les piles au nickel-cadmium mais aussi dans les bijoux pour enfants et de nombreux autres produits en PVC destinés aux enfants, incluant les jouets. Une étude a même démontré qu’un bijou endommagé peut libérer jusqu’à 30 fois plus de cadmium qu’un autre, intact.
B) Quels sont ses effets sur la santé?
La plupart des gens sont exposés à de faibles doses de cadmium et n’y voient aucun effet. Cependant, l’exposition à des niveaux élevés de ce métal sur une longue période de temps peut amener une perte osseuse et des fractures. Chez les enfants, il peut retarder le développement du cerveau, amenant des problèmes d’apprentissage mais aussi une diminution du poids de naissance, un retard dans le développement sensorimoteur, des effets au niveau hormonal, des problèmes de comportements et une augmentation de la tension artérielle. Des recherches ont aussi démontré qu’une exposition à long terme peut endommager les reins. Il s’agit aussi d’un carcinogène connu et associé au cancer du poumon et de la prostate. Un jeune enfant qui porte à sa bouche ou mord des jouets ou des bijoux contenant du cadmium est exposé à des doses allant jusqu’à plus de 100 fois les limites maximales recommandées (130 ppm au Canada).
Les phtalates
Les phtalates constituent un groupe de substances chimiques utilisées pour assouplir et augmenter la flexibilité du plastique et du vinyle. En fait, l’industrie du PVC utilise de grandes quantités de phtalates comme additifs pour améliorer la flexibilité de ses produits.
Où les retrouve-t-on?
On retrouve les phtalates dans les produits d’hygiène personnelle comme les lotions à mains, le vernis à ongles, les cosmétiques, les savons, les shampoings, les déodorants et les parfums (fragrances). Ils sont aussi présents dans les revêtements de plancher, l’ameublement, les emballages alimentaires, les jouets, les vêtements, l’intérieur des autos et l’équipement médical.
Quels sont leurs effets sur la santé?
L’impact cumulatif des différentes sortes de phtalates amènent une augmentation exponentielle des problèmes associés. De plus, selon les données du Center for Disease Control aux États-Unis, les taux de phtalates trouvés chez les humains sont plus élevés que ceux causant des effets indésirables sur la santé dans les études. Les niveaux de phtalates s’avèrent aussi plus élevés chez les enfants. Ainsi, suite à une exposition intra-utérine ou à un stade critique du développement, ils ont été associés à des anomalies des organes sexuels chez les bébés garçons, à des naissances prématurées, à une puberté précoce chez les filles et à une diminution de la quantité de spermatozoïdes chez l’homme.
Quelques conseils de prévention
Références :
Hossain, Nasima (2012). Trouble in toyland : The 27th annual survey of toy safety, U.S. PIRG Education Fund, Washington, 34 pages, disponible à l’adresse suivante: http://uspirgedfund.org/reports/usf/trouble-toyland-2012
Levin, Jenny (2013). Trouble in toyland : The 28th annual survey of toy safety, U.S. PIRG Education Fund, Washington, 41 pages, disponible à l’adresse suivante: http://www.uspirgedfund.org/reports/usf/trouble-toyland-2013
Santé Canada (2012). Guide destiné à l’industrie sur les exigences de Santé Canada en matière de sécurité des jouets pour enfants et des produits connexes, 2012, Ottawa, 29 pages, disponible à l’adresse suivante : http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pubs/indust/toys-jouets/index-fra.php
Schade, Michael (2010). Toxic Toys R us: PVC toxic chemicals in toys and packaging, Center for Health, Environment & Justice and International Brotherhood of Teamsters, Washington, 57 pages, disponible à l’adresse suivante: www.chej.org/wp-content/uploads/Documents/2010/ToxicToysRUs.pdf
U.S. PIRG education fund, https://secure3.convio.net/engage/site/SPageServer/?pagename=USP_TS14_tipspage [En ligne], page consultée le 5 décembre 2013
par Melanie Demers | 5 Mar 2015 | Grossesse, Prévention
Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.
Dans une récente étude, on peut apprendre que l’exposition aux perturbateurs endocriniens coûte au moins 175 milliards de dollars U.S. par année, seulement en Europe.
Les coûts seraient reliés principalement à 3 problèmes de santé : les effets neurologiques comme les problèmes du déficit de l’attention; l’obésité et le diabète de même que les dysfonctionnements du système reproducteur masculin, incluant l’infertilité.
Cependant, les coûts estimés les plus importants concernent les effets de différentes substances chimiques sur le développement du cerveau des enfants. En effet, de nombreuses études ont établi un lien entre des substances largement répandues, comme les pesticides et les apprêts ignifuges, à des problèmes neurologiques et des taux d’hormones thyroïdiennes altérés ces dernières étant essentielles au bon développement du cerveau pendant la grossesse. Il est d’ailleurs conseillé aux femmes enceintes de limiter leur exposition aux plastiques et aux reçus. Bref, les chercheurs concluent qu’il y a plus de 99% des chances que les perturbateurs endocriniens contribuent à ces maladies.
Évidemment, cette étude a été limitée aux substances chimiques communément retrouvées dans le corps humain : le bisphénol A (BPA) utilisé dans les plastiques durs, le revêtement intérieur des boîtes de conserve et les reçus de caisse; les phtalates utilisés comme plastifiants dans les produits en polychlorure de vinyle (PVC); certains pesticides de même que les apprêts ignifuges bromés comme le PBDE.
Les données reliant les pesticides et les apprêts ignifuges aux effets neurologiques étaient les plus fortes, démontrant pratiquement un lien de cause à effet.
Le coût des soins de santé associés aux substances chimiques dans les plastiques est d’environ 28 milliards de dollars, selon les chercheurs et ceux concernant les effets neurologiques totalisaient 146 milliards de dollars par année.
Malheureusement, il semble que la santé des gens soit mise en péril par une large gamme de substances chimiques utilisées régulièrement. Mais, la question qui demeure est : quel est l’effet et l’importance des traces de substances chimiques auxquelles les gens sont exposés à travers les différents produits, la nourriture et l’environnement?
Références :
Grossman, E. (2015). Chemical exposure linked to billions in health care costs, National Geographic, http://news.nationalgeographic.com/news/2015/03/150305-chemicals-endocrine-disruptors-diabetes-toxic-environment-ngfood/ [En ligne], page consultée le 5 mars 2015.
Munro, M. (2015). Researchers advise pregnant women to limit exposure to receippts and plastic, http://o.canada.com/news/national/researchers-advise-pregnant-women-to-limit-exposure-to-receipts-and-plastic [En ligne], page consultée le 5 mars 2015.
par Melanie Demers | 20 Nov 2014 | Alimentation, Prévention
Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.
Voici une conversation que j’ai eu avec mon amie il y a quelques semaines : « Mélanie, que penses-tu des ustensiles de cuisson faits de silicone? » « Eh! Je n’en ai absolument aucune idée! Écoute, je vais faire des recherches et je te reviens. » Ma réflexion a ainsi débuté : « Qu’est-ce que le silicone? Est-ce un matériau sécuritaire pour ma famille? Est-ce néfaste pour l’environnement? Est-ce un matériau susceptible d’améliorer mon expérience culinaire? » Voici donc, les réponses que j’ai trouvées à ces questions.
Qu’est-ce que le silicone?
Le silicone est une sorte de caoutchouc synthétique fait à partir de silicium et d’oxygène, contrairement au plastique composé de liaisons carbone-carbone. Le silicium est un élément naturel que l’on retrouve dans la silice, c’est-à-dire dans le sable, un des matériaux les plus communs sur la terre. Notez qu’ici, je vous entretiendrai du silicone de grade alimentaire, très différent de celui utilisé dans l’industrie ou dans les implants mammaires qui a fait scandale dans les dernières années. Bref, le silicone n’est pas un plastique. On pourrait plutôt le considérer comme un matériel hybride.
Est-ce un matériau sécuritaire pour ma famille?
La « Food and Drug Administration » aux États-Unis et Santé Canada s’entendent pour affirmer que le silicone de grade alimentaire ne réagit pas avec les aliments ou les boissons, ne produit pas de vapeurs toxiques et s’avère sécuritaire jusqu’aux températures recommandées. En fait, le silicone est considéré inerte et stable.
De plus, le silicone présente de nombreux avantages :
- Il peut supporter des températures extrêmes, jusqu’à 220ºC (428ºF) et refroidit rapidement.
- Il peut être utilisé autant au congélateur qu’au four à micro-ondes.
- Il s’avère flexible, durable et résistant.
- Il peut être nettoyé au lave-vaisselle.
- Il résiste aux taches et aux odeurs.
- Il ne change pas de couleur.
Bref, il semblerait que les ustensiles de cuisson en silicone soient une bonne alternative aux plastiques contenant de nombreuses substances toxiques.
Afin de vous assurer de la qualité de vos ustensiles de cuisson en silicone, voici quelques items à vérifier :
- Choisissez des ustensiles faits à 100% de silicone de grade alimentaire.
- Vérifiez que les colorants utilisés ne soient pas à base de bisphénol A et qu’ils ont été testés pour la présence de plomb, surtout pour les produits aux couleurs éclatantes.
- Finalement, quand vous tordez le silicone, vous ne devez pas le voir blanchir, ceci indiquant la présence d’un enduit et donc une qualité moindre.
En résumé, à la lumière des études actuelles, le silicone semble sécuritaire. Cependant, les études à long terme se font rares. Il reste donc à espérer que les données actuelles sur la sécurité du silicone demeureront vraies dans les prochaines années.
Est-ce néfaste pour l’environnement?
Le silicone n’est pas biodégradable, mais il se recyclerait dans des installations spécialisées et non pas dans votre bac bleu. Par contre, il s’avère très durable, certains produits étant même garantis à vie. De plus, le silicone n’est pas toxique pour les cours d’eau ou les autres organismes terrestres et, ce n’est pas, non plus, un déchet dangereux. Donc, il s’agit d’un matériau considéré sécuritaire pour l’environnement.
Est-ce que le silicone est susceptible d’améliorer mon expérience culinaire?
Et bien, pour répondre à cette question, j’ai expérimenté puisque les moules que j’utilisais s’étaient oxydés et que le revêtement s’écaillait. Mes conclusions : la nourriture n’y adhère pas, il refroidit très rapidement et surtout il se nettoie au lave-vaisselle et ne rouille pas! Bref, le silicone a, sans contredit, amélioré mon expérience culinaire!
En conclusion, lorsque j’ai vu mon amie en fin de semaine dernière, je lui ai dit : « Tu sais, j’ai fait une recherche concernant le silicone : il est fabriqué à partir du sable, ce n’est donc pas un plastique. Jusqu’à ce jour, les études ont démontré que le silicone de grade alimentaire était sécuritaire. J’ai même acheté une plaque de moules à muffins en silicone et j’ai adoré! As-tu d’autres questions comme ça pour moi? »
Références :
Gouvernement du Canada (2014). Batteries de cuisine à utiliser sans risque, http://canadiensensante.gc.ca/drugs-products-medicaments-produits/consumer-consommation/home-maison/cook-cuisinier-fra.php?_ga=1.91399000.312720636.1416509009#si [En ligne], page consultée le 14 novembre 2014.
Kimball, K. (2011). Is silicone Bakeware Really Safe?, http://lifeyourway.net/is-silicone-bakeware-really-safe/ [En ligne], page consultée le 14 novembre 2014.
Preston, M. (2008). Spotlight on Silicone, http://mindfulmomma.com/2008/02/silicone.html [En ligne], page consultée le 14 novembre 2014.
Scientific American (2010). Silicone Tally: How Hazardous Is the New Post-Teflon Rubberized Cookware, http://www.scientificamerican.com/article/earth-talk-silicone-tally/ [En ligne], page consultée le 14 novembre 2014.
Terry, B. (2012). Plastic Free: How I Kicked the Plastic Habit and How You Can Too, New york, Skyhorse Publishing, 344 pages.
Voorhies, A. (2014). What is Silicone and is it Toxic?, http://thesoftlanding.com/is-silicone-toxic/ [En ligne], page consultée le 14 novembre 2014.
par Melanie Demers | 1 Juil 2014 | Prévention, Santé des enfants
Mélanie Demers, inf. B.Sc.
Apportez votre crème solaire
En plus de vous couvrir (chapeau, lunettes de soleil, chandail) aux heures de grande exposition (entre 10 et 14 heures), utilisez une bonne crème solaire à base d’oxyde de zinc ou de dioxyde de titane, les filtres chimiques ayant des effets non négligeables sur la peau. Assurez-vous qu’elle offre une bonne protection contre les rayons UVA et UVB du soleil (large spectre) avec un FPS d’au plus 30. Appliquez-la généreusement 20 à 30 minutes avant l’exposition et réappliquez après la baignade, une transpiration abondante ou toutes les 80 minutes.
Hydratez-vous
Apportez avec vous une (ou plusieurs) bouteilles d’eau en acier inoxydable. Attention, celles en plastique sont souvent constituées en polycarbonate, un plastique transparent et très rigide. Elles peuvent libérer du bisphénol A (BPA), une substance chimique ajoutée au plastique qui peut dérégler les hormones dans votre corps. Si vous choisissez des bouteilles à usage unique, évitez de les réutiliser et de les laisser à une chaleur intense (dans l’auto, par exemple) où elles peuvent libérer différentes substances dans votre eau telles que du BPA, des phtalates ou des métaux lourds, qui s’avèrent toxiques. Il peut être utile d’ajouter un peu de sel à votre eau, car lors d’une transpiration abondante, il y a perte non seulement d’eau, mais aussi de sodium, ce qui occasionne souvent de la déshydratation.
Apportez votre insectifuge
Avec le réchauffement des températures, on remarque une migration des insectes porteurs du virus du Nil occidental et des tiques transmettant la maladie de Lyme. Ils ont d’ailleurs fait leur apparition au Québec dans les dernières années. Pour vous protégez des piqûres d’insectes, portez des vêtements longs de couleurs pastelles ainsi que des souliers fermés. Utilisez toujours un insectifuge selon les directives du fabricant et vérifier l’efficacité des ingrédients actifs. Évitez les crèmes solaires insectifuges qui s’avèrent moins efficaces pour protéger du soleil.
N’oubliez pas votre alimentation
Bien que les vacances incitent souvent à des écarts plus ou moins importants et à plus de repas au restaurant, n’oubliez pas que votre alimentation vous donne l’énergie nécessaire pour passer à travers vos journées. Ainsi, il serait dommage que vous soyez plus fatigués au retour de vos vacances qu’à votre départ parce que votre corps a manqué de nutriments essentiels. Voici donc quelques éléments à surveiller :
- Le sucre : Les boissons et les aliments riches en sucre font grimper rapidement le taux de votre glycémie, ce qui amène une importante libération d’insuline et, 2 heures plus tard, vous avez encore faim pour des aliments sucrés. À la longue, cela épuise le corps.
- Les aliments transformés : Ils s’avèrent très pratiques, en camping par exemple, mais ils renferment un certain nombre de substances dont votre corps n’a pas besoin : glutamate monosodique, colorants synthétiques, organismes génétiquement modifiés (OGM),agents de conservation, sucre et autres additifs alimentaires.
- Les fruits et les légumes : N’oubliez pas de les incorporer à votre alimentation. Ils fournissent des vitamines et minéraux essentiels à votre santé, en plus de vous aider à contrer la déshydratation.
- Les protéines : Elles vous aideront à conserver votre énergie tout au long de la journée. Les noix, les graines et les arachides sont d’excellentes sources de protéines faciles à transporter dans le sac à dos.
Éteignez-le! Vous pouvez toujours l’apporter en cas d’urgence, mais laissez-le fermé. Les réseaux sociaux n’ont pas besoin de savoir que vous êtes en vacances à l’extérieur, vous aurez amplement le temps de le dire à votre retour. Profitez de vos vacances pour décrocher, faire le vide et vivre pleinement en profitant de chaque instant. Il est parfois difficile de vivre ce détachement, car l’utilisation du téléphone cellulaire peut créer une dépendance psychologique. Voilà donc un exercice efficace pour savoir si vous pouvez vous en passer.
Bref, profitez de vos vacances pour vous reposer, faire le plein d’énergie et prendre du temps pour vous et votre famille. C’est le moment de se retrouver avant l’automne où les projets professionnels sont souvent nombreux, avec la rentrée scolaire et le retour à la routine où tout va souvent très vite. Bonnes vacances!
par Melanie Demers | 19 Mai 2014 | Cosmétiques, Grossesse, Prévention
Mélanie Demers, inf. B.Sc.
Les femmes, en général, utilisent environ 12 produits de soins personnels et cosmétiques par jour. Cependant, ces produits contiennent souvent des substances nocives pour la santé et, lorsque la femme est enceinte, ils peuvent s’avérer dangereux pour le bébé en développement. Voici comment faire de bons choix.
La beauté naturelle
Les changements qui surviennent au cours de la grossesse ont un effet positif sur la beauté de la femme. Peu importe à quel niveau, vous devez tirer profit de ces changements et vous mettre en valeur. Ainsi, le maquillage n’est vraiment pas nécessaire. Mais, si vous désirez tout de même vous maquiller, optez pour un maquillage léger et essayez d’utiliser moins de produits qu’à l’habitude. Permettez-vous aussi une petite séance de magasinage afin d’acheter des produits libres d’ingrédients nocifs pour vous et votre bébé.
Vous devez aussi passer en revue vos produits d’hygiène personnelle. Qu’il s’agisse de shampoing, de déodorant ou de pâte à dents, faites une revue de ceux que vous utilisez et remplacez les essentiels par d’autres faits à partir d’ingrédients naturels. Cependant, attention, les mots « naturel » et « hypoallergène » ne sont pas légiférés, donc il faut toujours se fier à la liste des ingrédients plutôt qu’à cette mention. Le plus simple est de choisir des produits certifiés biologiques par un organisme de certification reconnu.
Les fragrances
Personne ne sait exactement ce qui compose les fragrances synthétiques qu’on retrouve un peu partout dans les crèmes, le maquillage, les parfums, etc. Le mot « fragrance » peut signifier la combinaison de centaines de produits chimiques différents qui n’ont pas besoin d’être indiqués sur la liste des ingrédients, les compagnies évoquant le secret commercial. Cependant, on sait que les phtalates, un type de perturbateur endocrinien associé à des problèmes au niveau du développement reproductif, moteur et comportemental, sont une classe d’ingrédients fréquemment utilisés dans la composition des fragrances. Ainsi, minimiser l’exposition aux phtalates pendant la grossesse demeure un choix judicieux dans les produits de soins personnels, mais aussi dans le vinyle. Si vous voulez quelque chose de parfumé, utilisez des huiles essentielles biologiques ou des produits parfumés avec elles.
Les pédicures, les teintures à cheveux et autres traitements
Les vernis à ongles conventionnels renferment des substances toxiques telles que le phtalate de dibutyle, le toluène, le formaldéhyde, le xylène, le butanone et l’acétone qui sont capables de causer une multitude d’effets sur la santé allant des dommages aux organes et au système nerveux jusqu’aux déséquilibres hormonaux et au cancer. Les teintures à cheveux ont été associées à des lymphomes non-Hodgkiniens, à la leucémie et au cancer de la vessie. Bien entendu, les spas sont à proscrire pour la femme enceinte
Si vous désirez tout même colorer vos ongles, il y a, sur le marché, des vernis à ongles qui ne contiennent pas ces substances. De même, pour les teintures à cheveux, vérifiez avec votre médecin le moment où les risques sont moindres ou optez seulement pour des reflets ou pour des teintures à base d’ingrédients naturels. Remplacez les spas par de bons massages avec un massothérapeute connaissant les particularités de la femme enceinte.
Les crèmes solaires sont généralement recommandées pour les femmes enceintes afin d’éviter l’apparition d’un masque de grossesse suite à l’exposition au soleil. Cependant, la plupart des crèmes solaires contiennent au moins un des 6 des ingrédients actifs suivants : oxybenzone, avobenzone, octisalate, octocrylène, homosalate et octinoxate. L’oxybenzone est le plus commun et les études suggèrent qu’il puisse augmenter le risque d’endométriose et de faible poids à la naissance. Les autres ingrédients sont suspectés de déséquilibrer les hormones et de causer des problèmes reproductifs et développementaux. Voici des stratégies simples et efficaces pour se protéger du soleil : évitez l’exposition son intensité est la plus élevée et lorsque votre ombre est plus petite que vous (généralement entre 10 et 14 heures), restez à l’ombre et portez un chapeau. Lorsqu’il vous faut choisir un écran solaire, privilégiez ceux à base de dioxyde de titane ou d’oxyde de zinc.
Voilà quelques précautions essentielles pour avoir un bébé en santé et une occasion rêvée pour apporter des changements à vos habitudes pour un environnement plus sain.
Références :
Healthy Child Healthy World (2014). Easy Steps to a Safer Pregnancy: A guide to protecting your growing baby from toxic chemicals, California, 53 pages. Disponible au http://healthychild.org/its-an-e-book-welcome-to-our-new-healthy-pregnancy-e-book/ [En ligne].
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