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Le sucre: l’ennemi préféré des enfants

Par Mélanie Demers inf. B.Sc.

L’Halloween, le temps des fêtes, l’anniversaire, les récompenses… Toutes les occasions sont bonnes pour offrir des sucreries aux enfants. Mais, quel est l’effet de tout ce sucre sur leur santé? Est-ce si nocif qu’on nous le dit?

Le sucre raffiné

Dans les années 1800, un Américain consommait environ 5,5 kg de sucre par année. Puis, avec le succès de l’industrie des aliments transformés, vers 1975, la consommation de sucre a bondi de 1000% à 53,5 kg et a continué à augmenter à une moyenne de 69 kg pour chaque personne dans les années 2000.

Le sucre ajouté est défini comme n’importe quel édulcorant calorique contenant une molécule de fructose et qui est ajouté pendant la préparation des aliments. Le sucre raffiné, quant à lui, est complètement dépourvu des minéraux naturellement présents dans la canne à sucre ou la betterave sucrière. D’ailleurs, une sorte de sucre largement ajouté dans la nourriture industrielle est le sirop de maïs à haute teneur en fructose. En effet, il s’avère beaucoup moins dispendieux et ne crée pas de sentiment de satiété, c’est–à-dire que vous n’aurez pas la nausée après en avoir mangé de grandes quantités, contrairement au miel ou au sirop d’érable, par exemple, qui sont des sucres bruts. Ainsi, tous les produits sucrés avec le sirop de maïs s’avèrent peu dispendieux et pour cette raison, font partie du panier d’épicerie de nombreuses familles.

Quels sont ses effets sur la santé?

Tout d’abord, le sucre crée une dépendance car il agit sur le cerveau de façon à encourager des apports subséquents. Ensuite, il acidifie le corps et de là, découle une panoplie d’effets menant à des maladies chroniques. En effet, pour rétablir l’équilibre, le corps utilise le sodium, le potassium et le magnésium de l’alimentation et le calcium des os et des dents. L’excès de sucre affecte éventuellement tous les organes du corps. Initialement, il est emmagasiné dans le foie et comme la capacité de stockage de celui-ci est limitée, le reste est emmagasiné sous forme de gras qu’on retrouve au niveau de l’abdomen, des fesses, des seins et des hanches. Par la suite, lorsque ces endroits sont saturés, le gras est distribué parmi les organes actifs comme le cœur et les reins. Voilà pourquoi de plus en plus de scientifiques croient que le fructose et le sirop de maïs à teneur élevée en fructose sont responsables de l’épidémie d’obésité actuelle, tant chez les enfants que chez les adultes.

De plus, l’excès de sucre épuise les réserves d’insuline produite par le pancréas, menant tout droit au diabète de type 2 chez des gens de plus en plus jeunes et même chez les enfants. Il est associé au syndrome métabolique (obésité, hypertension et diabète), à l’hyperglycémie, à l’hypoglycémie, au reflux gastro-œsophagien, aux maladies cardiovasculaires et à un taux élevé de triglycérides (précurseurs du mauvais cholestérol) dans le sang. Il a aussi tendance à endormir les gens pendant la journée et affecte la mémoire et la capacité de calcul. Encore plus important, le sucre s’avère un véritable « engrais » pour les cellules cancéreuses. Inutile de vous dire que les enfants ne souffriront pas de toutes ces maladies en bas âge.  Cependant, cela hypothéquera certainement leur vie pour plus tard et ici, je ne parle pas vers 80 ans, mais plutôt au début de la quarantaine ou avant.

Où le retrouve-t-on?

Le sucre raffiné, le fructose et le sirop de maïs à teneur élevée en fructose se retrouvent partout, dans les aliments industriels. Ces derniers sont très faciles d’accès car ils sont peu dispendieux et très répandus dans les épiceries.

D’ailleurs, une étude réalisée par des étudiants et leur professeur de psychologie du Connecticut College a démontré que les biscuits Oréo, les préférés des Américains, créaient une dépendance semblable à la cocaïne chez les rats. Et ils commençaient eux aussi par manger le centre! En effet, leur recherche supporte l’hypothèse que les aliments à teneur élevée en sucre créent une dépendance. De plus, les biscuits Oréo activent significativement plus de neurones que la cocaïne ou la morphine.

Conseils de prévention

Il ne s’agit pas ici d’éliminer complètement le sucre, mais plutôt de faire des choix éclairés et d’en diminuer sa consommation.

  • Lisez les étiquettes. Les mots se terminant par –ose (glucose, fructose, sucrose…), sirop de maïs, sucre sont tous des synonymes de sucre.
  • Remplacez les boissons gazeuses et les jus de fruits par de l’eau ou des jus de légumes fraîchement pressés. Ajouter un peu de citron à l’eau pour lui donner une saveur.
  • Ajoutez des fruits à des céréales de grains entiers naturelles et sans sucre.
  • Remplacez les pâtisseries achetées à l’épicerie par des desserts que vous aurez cuisinés vous-mêmes, avec du sucre brut comme le miel ou le sirop d’érable.
  • Récompensez les enfants autrement qu’avec des friandises.

Références :

Cicolella, A. et Browaeys, D.B. (2005). Alertes santé, Fayard, France, 422 pages.

Connecticut College News (2013). Student-faculty research shows Oreos are just as addictive as drugs in lab rats, http://www.conncoll.edu/news/news-archive/2013/student-faculty-research-shows-oreos-are-just-as-addictive-as-drugs-in-lab-rats-.htm#.UnKmvhAin10 [En ligne], page consultée le 17 octobre 2013.

Dufty, William, Refined Sugar: The sweetest poison of all…, http://www.globalhealingcenter.com/sugar-problem/refined-sugar-the-sweetest-poison-of-all [En ligne], page consultée le 30 octobre 2013.

Greene, Dr Alan (2011). Refined sugars and flours, http://www.drgreene.com/refined-sugars-flours/ [En ligne], page consultée le 30 octobre 2013.

Lustig, Robert H. et al. (2012). The toxic truth about sugar, Nature, Vol. 482, 27-29.

Naturally Savvy (2009). Is your child eating to much sugar?, http://naturallysavvy.com/Eat/is-your-child-eating-too-much-sugar [En ligne], page consultée le 30 octobre 2013.

Nestle, Marion (2007). What to eat, North Point Press, New York, 611 pages.

Sircus, Dr Mark (2013). Cancer & sugar: Strategy for selective starvation of cancer, http://www.greenmedinfo.com/blog/cancer-sugar-strategy-selective-starvation-cancer [En ligne], page consultée le 30 octobre 2013.

Halloween : De quoi doit-on se méfier?

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

L’Halloween arrive à grand pas et les enfants peinent à rester calmes en attendant de faire du porte-à-porte pour recueillir des friandises. Cependant, certaines précautions doivent être prises pour préserver leur santé. Et je ne parle pas de bonbons!

Le maquillage

Le maquillage n’est pas une préoccupation seulement annuelle (pour l’Halloween), car il est utilisé pour les enfants à différentes occasions, dans les fêtes ou dans les jeux de tous les jours. Dans une étude effectuée par Santé Canada et publiée en 2009, la présence de métaux lourds excédant les limites proposées quant aux impuretés a été détectée dans plusieurs sortes de maquillage pour enfants. Une autre étude, cette fois-ci effectuée par Environmental Defence en 2011, a obtenu des résultats similaires à celle de Santé Canada dans des cosmétiques utilisés chaque jour par des femmes à travers le pays. Ainsi, tout porte à croire qu’il y a toujours lieu d’user de précautions quant à la présence de métaux lourds dans le maquillage, particulièrement celui destiné aux enfants. La même situation prévaut aussi aux États-Unis.

La présence de métaux lourds

Les métaux lourds s’accumulent dans le corps au fil du temps et sont reconnus pour causer des problèmes de santé variés . Plusieurs sont suspectés être des perturbateurs endocriniens et des toxines respiratoires. Habituellement, ces contaminants se retrouvent dans les produits lorsque des ingrédients de qualité médiocre sont utilisés. De plus, ils ne sont jamais indiqués sur les étiquettes.

Le plomb

Il n’y a aucun niveau sanguin de plomb reconnu comme sécuritaire. Selon le Center for Disease Control aux États-Unis, même de faibles niveaux d’exposition chez les enfants sont associés avec des déficits neurodéveloppementaux. De plus, il recommande que les parents évitent d’utiliser des cosmétiques susceptibles d’être contaminés par le plomb pour leurs enfants. Habituellement, les rouges à lèvres sont contaminés avec le plomb (dans plus de 95% des cas) via l’utilisation de matière première contaminée ou par l’utilisation de pigments en contenant. Si du plomb est ingéré, les adultes en absorbe environ 10% alors que c’est 40 à 50% de la quantité qu’on retrouvera dans le sang des enfants.

Dans le corps, le plomb s’accumule dans les tissus, particulièrement dans les os, mais aussi dans le foie, les reins, le pancréas et les poumons. De plus, il traverse facilement la barrière placentaire pour se retrouver dans le cerveau du fœtus. Une exposition chronique à de faibles quantités de plomb a été associée avec des avortements spontanés, des changements hormonaux, une diminution de la fertilité tant chez l’homme que chez la femme, des irrégularités menstruelles, un début de puberté retardé chez les filles, des pertes de mémoire, des sautes d’humeur; des désordres au niveau des nerfs, des articulations et des muscles ainsi qu’à des problèmes au niveau des systèmes cardiovasculaire, squelettique et rénal. Cette substance est considérée toxique au Canada. De plus, elle est bannie comme ingrédient intentionnel dans les cosmétiques et des limites autorisées sont établies pour sa présence en tant qu’impureté.

Le nickel

Le nickel est un allergène bien connu déclenchant des dermatites de contact. En fait, il en est la principale cause. Son utilisation est très répandue et la principale source d’exposition chez les enfants provient des bijoux. De même, plus le contact avec cet allergène se fait tôt dans l’enfance, plus il y a de risques de sensibilisation plus tard dans la vie. L’utilisation du nickel dans les cosmétiques est bannie dans l’Union Européenne, mais pas en Amérique du Nord. De plus, dans l’étude américaine, des cosmétiques portant les mentions « sécuritaire », « non-toxique » ou « hypoallergène » contenait des taux dangereux de métaux lourds, incluant le nickel.

De nombreuses autres substances présentant des risques à divers niveaux sont aussi présentes dans les cosmétiques : hydroxyanisole butylé (BHA), fragrance, parabènes, diazolidinyl urée, propylène glycol, etc.

Les teintures en vaporisateur pour cheveux

Les teintures en vaporisateur pour cheveux présentent aussi des risques. La plupart contiennent du butane, substance reconnue comme toxique pour l’humain. Son utilisation est d’ailleurs restreinte dans les cosmétiques vendus dans l’Union Européenne. Le propylène glycol y est aussi présent et considéré comme un carcinogène possible. Il a aussi été lié à des allergies de la peau.

Les costumes

Certains costumes contiennent eux aussi, du plomb. Comment les reconnaître? Parfois, sa présence est indiquée sur l’étiquette, mais ce n’est pas toujours le cas. Un truc : les choses scintillantes ou brillantes, de même que les bijoux assortis aux costumes contiennent souvent du plomb. Il en est de même pour certains accessoires qui en contiennent dans leur peinture. Le cadmium, un autre métal toxique, se retrouve aussi parfois dans la peinture des accessoires. D’ailleurs, Santé Canada (http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/advisories-avis/index-fra.php) fait souvent des rappels de produits contenant des niveaux trop élevés de plomb ou de cadmium.

Les costumes et les masques en plastique contiennent souvent du polychlorure de vinyle (PVC). Ce type de plastique renferme des phtalates pour l’assouplir et le rendre flexible. Cependant, les phtalates sont liés à différents problèmes : puberté précoce, problèmes du système reproducteur surtout chez les mâles déséquilibres hormonaux (ils imitent les œstrogènes), problèmes d’asthme, troubles d’apprentissage, diabète, cancer, malformations congénitales et d’autres maladies chroniques en émergence.

Conseils de prévention

Références :

Center for Health, Environment & Justice (CHEJ) (2012). Hidden Hazards : Toxic chemicals inside children’s vinyl back-to-school supplies, Empire State Consumer Project, 47 pages.

Charter, E. et al. (2011). Heavy metal hazard : The health risks of hidden heavy metals in face makeup, http://environmentaldefence.ca/reports/heavy-metal-hazard-health-risks-hidden-heavy-metals-in-face-makeup [En ligne], page consultée le 23 octobre 2013.

Schmidt, Sarah (2009). Heavy metals found in kids’ face paints, http://www.canada.com/health/heavy+metals+found+kids+face+paints/1248092/story.html [En ligne], page consultée le 21 octobre 2013.

Sarantis, H. et al. (2009). Pretty Scary : Could Halloween face paint cause lifelong health problems?, http://www.safecosmetics.org/article.php?id=584 [En ligne], page consultée le 21 octobre 2013.

Thompson, Connie (2007). Beware of lead, chemicals in Halloween costumes, http://www.komonews.com/news/consumer/10731686.html [En ligne], page consultée le 23 octobre 2013.

Washington Toxics Coalition (2009). Don’t get tricked this Halloween, http://watoxics.org/healthy-living/healthy-families/growing-up-green/dont-get-tricked-this-halloween/?searchterm=halloween%20costumes [En ligne], page consultée le 23 octobre 2013.

Que contiennent les vitamines de vos enfants?

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Vous donnez des multivitamines à vos enfants pour vous assurer qu’ils ne soient pas carencés, parce qu’ils mangent peu de  fruits et légumes ou de produits laitiers, pour prévenir les rhumes en hiver… Bref, les raisons sont multiples mais le but demeure le même : avoir des enfants en santé! Mais, savez-vous vraiment ce que contiennent les multivitamines que vous leur donnez?

Aspartame

L’aspartame est un succédané de sucre dont l’usage s’est généralisé dans les années 90 et ce, particulièrement chez les diabétiques. Il s’agit aussi d’une excitotoxine, c’est-à-dire que son métabolisme entraîne l’augmentation du taux d’aspartate au cerveau. Cette substance n’est pas toxique, mais peut provoquer une sur-stimulation susceptible de provoquer des effets indésirables comme des maux de tête, des convulsions, des étourdissements, troubles du rythme cardiaque… Sans compter le risque de cancer énoncé par certains chercheurs. Bref, cette substance n’apporte aucun bienfait et seulement des risques, donc aucune raison d’en retrouver dans les multivitamines pour enfants.

Huile végétale hydrogénée

Quatre-vingt-dix à 95% des gras trans présents dans les aliments proviennent d‘huiles végétales hydrogénées. Or, ceux-ci élèvent les taux de mauvais cholestérol et abaissent les taux de bon cholestérol. Par conséquent, le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires pourrait être augmenté jusqu’à 132%! En fait, cela ne fait que surcharger les artères des enfants dès leur plus jeune âge.

Colorants alimentaires synthétiques

Tout d’abord, les colorants alimentaires synthétiques sont dérivés du pétrole. Dans les dernières décennies, plusieurs études ont conclu que de faibles doses de colorants synthétiques ajoutés aux aliments pouvaient provoquer l’hyperactivité et d’autres problèmes comportementaux chez les enfants. De plus, une étude publiée en 2007 a démontré que l’hyperactivité était empirée chez les enfants qui avaient consommé des aliments contenant 6 colorants suspects et du benzoate de sodium, un préservatif (aussi présent dans les multivitamines). Suite à cette étude, le Gouvernement britannique a même pris la décision de bannir l’utilisation de ces additifs alimentaires, suivant le principe de précaution.

Fumarate ferreux

Le fumarate ferreux est un ingrédient méritant une mise en garde claire sur le site des multivitamines Pierrafeu :  » Keep safely out of reach of children. One package of FLINTSTONESTM Multiple Vitamins Complete and Multiple Vitamins Plus Iron contains enough iron to seriously harm a child.” (Garder hors de la portée des enfants. Une bouteille de multivitamines complètes ou de multivitamines Plus Fer Pierrafeu renferme assez de fer pour causer des dommages sérieux à un enfant). Ceci signifie qu’en consommant ce type de fer, le niveau fatal de toxicité peut être atteint alors qu’il est impossible de consommer trop de fer provenant des aliments.

Autres ingrédients

Plusieurs autres ingrédients valent aussi la peine qu’on se questionne sur leur présence dans les multivitamines pour enfants.

L’acide citrique et la gélatine contiennent du glutamate monosodique qui est associé à de nombreux effets secondaires : dépression, désorientation, dommages aux yeux, fatigue, maux de tête, épilepsie, accidents cardiovasculaires, Alzheimer, maladie de Parkinson, troubles de comportement, mauvais fonctionnement du système reproducteur, etc.

L’acide sorbique est un conservateur et des recherches ont démontré sa capacité à perturber l’équilibre biochimique du corps et à causer de nombreux problèmes de santé.

Le benzoate de sodium est un conservateur chimique associé aux risques suivants : effets nocifs pour le foie et le cerveau, éruptions cutanées, asthme.

Lebutylhydroxytoluène (BHT) est un antioxydant de synthèse pouvant provoquer des réactions cutanées et des troubles des systèmes reproductifs et sanguins.

Conseils de prévention

Le but de cet article n’est pas de vous faire peur ou de vous faire sentir comme un mauvais parent. En fait, les parents veulent généralement ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants. Donc, si vous avez acheté ces multivitamines pour vos enfants, ne jetez pas la bouteille! Cependant, prenez le temps de vous informer sur les options qui s’offrent à vous lorsque vous achèterez la prochaine.

Une vitamine parfaite, exempte de substances susceptibles d’avoir des effets indésirables, est pratiquement impossible à trouver, même dans les produits naturels (qui peuvent contenir des ingrédients génétiquement modifiés, par exemple). Cependant, les vitamines et minéraux provenant de sources végétales sont généralement mieux absorbés. Voilà pourquoi il s’avère toujours préférable d’avoir une alimentation équilibrée contenant une grande variété de fruits et légumes afin d’éviter les carences possibles. N’oubliez pas que le corps a le pouvoir de se détoxiquer par lui-même et que c’est l’effet cumulatif, au fil du temps, qui peut amener des problèmes de santé. En fait, on peut le comparer à un verre qu’on remplit jusqu’à ce qu’il déborde. Pour terminer, voici quelques conseils de prévention.

  • Servir des repas équilibrés, riches en fruits et légumes de couleurs variées.
  • Lisez les ingrédients sur les bouteilles des multivitamines.
  • Renseignez-vous auprès de votre conseiller en produits naturels afin de faire un choix avisé (les produits naturels contiennent en général moins de substances à risque que ceux conventionnels).
  • Ne jamais présenter une multivitamine à un enfant comme étant un bonbon.

Références :

http://flintstonesvitamins.ca/lespierrafeu-produit [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Demers, Mélanie (2013). Le glutamate monosodique dans votre assiette et celle de vos enfants, https://santemelaniedemers.com/le-glutamate-monosodique-dans-votre-assiette-et-celle-de-vos-enfants/ [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Demers, Mélanie (2013). Les enfants et les colorants alimentaires, https://santemelaniedemers.com/les-enfants-et-les-colorants-alimentaires/ [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Dionne, Jean-Yves (2010). La guerre au cholestérol et aux gras saturés, http://www.jydionne.com/la-guerre-au-cholesterol-et-aux-gras-satures/ [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Dionne, Jean-Yves (2011). Prudence avec l’aspartame!, http://www.jydionne.com/prudence-avec-l%E2%80%99aspartame/  [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Founder, Sayer Ji (2013). Top US brand of children’s vitamins contains aspartame, GMOs, & other hazardous chemicals, http://www.greenmedinfo.com/blog/top-us-brand-childrens-vitamins-contains-aspartame-gmos-other-hazardous-chemicals [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Gouget, Corinne (2008). Danger additifs alimentaires: Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, Éditions Chariot d’Or, Paris, 150 pages.

Walia, Arjun (2013). Top children’s vitamins full of aspartame, GMOs & harmful chemicals, http://www.collective-evolution.com/2013/07/18/top-childrens-vitamins-full-of-aspartame-gmos-harmful-chemicals/ [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Le glutamate monosodique dans votre assiette et celle de vos enfants

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

De tous les additifs alimentaires, le glutamate monosodique est probablement parmi  ceux les plus utilisés. Mais qu’en est-il exactement? Quels sont ses effets? Sauriez-vous le reconnaître?

Qu’est-ce que le glutamate monosodique?

Le glutamate monosodique (GMS) est un exhausteur de goût, c’est-à-dire qu’il a pour but d’exciter les papilles gustatives des gens qui en consomment et de leur donner l’envie de manger encore plus de l’aliment qui en contient. En effet, qui n’a jamais eu l’envie irrésistible de terminer un sac de croustilles? Et bien, cela est dû au GMS.

Quels sont ses effets sur la santé?

Les cellules du corps peuvent absorber le GMS passé dans le sang et s’autodétruire. En effet, il s’avère un puissant stimulant pour les tumeurs cancéreuses rendant ainsi des cancers traitables en cancers incurables.

De plus, le GMS est reconnu pour ses effets destructeurs sur le cerveau et le système nerveux, inhibant le sentiment de satiété. Cela a donc pu contribuer à l’épidémie d’obésité de nos temps modernes, mais aussi au diabète de type 2, car il augmente drastiquement les taux d’insuline fabriquée par le pancréas. Étant donné qu’il peut causer une dépendance comparable à la nicotine ou à certaines drogues dures, une panoplie d’effets indésirables lui ont été associés : dépression, désorientation, dommages aux yeux, fatigue, maux de tête, épilepsie, accidents cardiovasculaires, Alzheimer, maladie de Parkinson, troubles de comportement, mauvais fonctionnement du système reproducteur, etc. Pour connaître les autres effets indésirables possibles : http://www.ladietetiquedutao.com/glutamate.html

Où le retrouve-t-on?

Le GMS se retrouve dans les viandes, la volaille, les fruits de mer, les mets préparés, les soupes en sachet, les ragoûts, les croustilles, les plats surgelés, les bonbons, les biscuits, les assaisonnements et plusieurs autres produits dont la liste est impossible à faire. En fait, cet additif est présent dans la majorité des produits transformés. Le problème est qu’on le retrouve, dans la liste des ingrédients, sous une panoplie de noms différents.

Voici des exemples de noms qui cachent toujours du GMS : glutamate monosodique, glutamate, acide glutamique, huile ou graisse végétale hydrogénées, protéines hydrogénées, gélatine, caséinates de sodium ou de calcium, levure rajoutée, extrait de levure, glutamate monopotassique, Accent, E621 et certaines huiles de maïs. Cependant, de nombreux autres peuvent en contenir ou en contiennent souvent. Pour voir les autres noms : http://www.naturopathie-holistique.fr/aspartame-et-glutamate-monosodique-15-103.html  Cet additif est notamment très utilisé en cuisine chinoise, d’où le « syndrome du restaurant chinois » .

Conseils pour diminuer l’exposition

  • Lisez les étiquettes et évitez les noms mentionnés précédemment.
  • Faites-en usage avec modération.
  • Évitez d’ajouter du MSG à vos aliments .
  • Cuisinez à partir d’aliments non transformés.
  • Évitez les restaurants chinois.

Références :

Bosch, Laurentine ten, Top 10 food additives to avoid, http://foodmatters.tv/articles-1/top-10-food-additives-to-avoid [En ligne], page consultée le 8 octobre 2013.

Gouget, Corinne (2008). Danger additifs alimentaires: Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, Éditions Chariot d’Or, Paris, 150 pages.

Robin, Marie-Monique (2011). Notre poison quotidien, Stanké, Montréal, 509 pages.

Santé Canada (2008). Foire aux questions sur le glutamate monosodique (MSG), http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/addit/msg_qa-qr-fra.php [En ligne], page consultée le 10 octobre 2013.

Des fragrances qui polluent l’air et rendent malade

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Vous avez déjà remarqué le terme « fragrance » dans la liste des ingrédients de vos produits de soins personnels, cosmétiques, produits nettoyants, assouplisseurs de tissus, etc.? Savez-vous ce qu’il en est exactement?

Qu’est-ce qu’une fragrance?

Une fragrance est ce qui donne l’odeur aux produits que vous utilisez. En fait, elle est fabriquée à partir d’un mélange d’une ou plusieurs substances chimiques parmi les 3100 que possède l’industrie pour créer des odeurs. Cependant, la composition d’une fragrance reste presque toujours inconnue du consommateur, car les substances chimiques utilisées pour la créer ne sont pas inscrites dans la liste des ingrédients. Celles-ci sont synthétiques, provenant souvent de la pétrochimie ou des essences naturelles. Finalement, le terme fragrance est utilisé de façon très large afin d’éviter d’en dévoiler les secrets.

Les fragrances et la santé

Les allergies

Les fragrances sont maintenant considérées parmi le top 5 des principaux allergènes en Amérique du Nord et en Europe. L’allergie  est une condition où des symptômes physiques sont causés par l’exposition à des ingrédients contenus dans une fragrance. Cependant, le fait que la composition demeure secrète rend l’allergie difficile à diagnostiquer et à traiter. Par exemple, une personne peut être capable d’identifier le produit parfumé causant l’allergie, mais sans l’information sur les ingrédients, il devient extrêmement complexe d’identifier quel ingrédient, dans le produit, cause l’allergie. C’est un peu comme avoir une allergie alimentaire et n’avoir aucune information plus spécifique que « vous êtes allergique à la nourriture ». Une revue clinique des ingrédients contenus dans les fragrances a trouvé qu’au moins 100 d’entre eux sont reconnus causer des allergies.

Les symptômes ressentis lors d’une allergie à un produit contenant des fragrances peuvent inclure : maux de tête, raideur au niveau de la poitrine et wheezing, diarrhée et vomissements chez l’enfant, irritation des muqueuses, diminution de la fonction respiratoire, asthme, congestion nasale, irritation des voies respiratoires, boutons ou plaques rouges, démangeaisons, rougeurs.

Les perturbateurs endocriniens

Plusieurs substances chimiques industrielles, incluant certaines fragrances, peuvent agir comme perturbateurs endocriniens en interférant avec la production, la libération, le transport, le métabolisme et la liaison des hormones à leurs cibles dans le corps. En effet, certains d’entre eux imitent des hormones, comme les œstrogènes, la testostérone et la thyroïde, et envoient de mauvais signaux. L’exposition aux perturbateurs endocriniens a été associée à de nombreux problèmes de santé, incluant une augmentation du risque de cancer (sein et prostate), toxicité au niveau de la reproduction et des effets sur le fœtus en développement, de même que la prédisposition aux maladies métaboliques (problèmes de thyroïde, obésité).

Les perturbateurs de l’hormone thyroïdienne peuvent  avoir un impact sur le taux optimal de cette hormone qui s’avère crucial pour le développement normal et la croissance du cerveau chez le fœtus, le nouveau-né et le jeune enfant.

Ceux qui imitent les œstrogènes peuvent contribuer au cancer du sein, à la puberté précoce et d’autres problèmes reproducteurs communs. Une femme sur 8 recevra le diagnostic de cancer du sein au cours de sa vie et l’effet cumulatif, de même que l’exposition à long terme aux xénoestrogènes, en constitue un facteur de risque.

Les substances chimiques affectant les hormones masculines peuvent être un facteur d’infertilité, laquelle a augmenté de 20% chez les couples américains entre 1995 et 2002. Les perturbateurs endocriniens ont aussi été impliqués dans des malformations congénitales du système reproducteur masculin comme des testicules non descendus et une malformation du pénis appelée hypospadias. L’incidence de ces 2 conditions a aussi augmenté dans les dernières décennies.

Les produits sans fragrance

Les produits sans fragrance ou parfum existent, mais le marché s’avère très limité. Par exemple, les produits pour le soin des cheveux contiennent presque tous des fragrances. En effet, 96% des shampoings, 98% des revitalisants et 97% des produits coiffants en contiennent. D’autres produits de soins personnels en contiennent aussi : 91% des antisudorifiques, 95% des lotions après rasage, 83% des crèmes à mains et 63% des crèmes solaires. Le maquillage n’est pas en reste non plus. On parle ici de baume hydratant, rouge à lèvres, fond de teint, fard à joues et crayon pour les yeux.

Les produits nettoyants constituent une autre source majeure d’exposition aux allergènes des fragrances. En effet, ces dernières semblent être un constituant important pour l’innovation dans l’industrie des produits d’entretien. Ainsi, du savon pour le lave-vaisselle au détergent pour la lessive en passant par les nettoyants tout usage, la plupart de ces produits sont vendus dans une variété de senteurs pour satisfaire le consommateur. Cependant, ces produits sont beaucoup plus faciles à trouver sans fragrance, dans la plupart des catégories et des marques.

Conseils pour diminuer l’exposition

Il s’avère difficile d’éviter les fragrances ou les parfums, mais il existe tout de même des solutions pour en diminuer l’exposition.

  • Choisir des produits sans fragrances ajoutées.
  • Si vous êtes attaché à votre parfum, essayez d’éliminer les autres produits contenant des fragrances et utilisez votre parfum moins souvent.
  • La propreté n’a pas d’odeur. Choisissez des produits nettoyants sans parfum. Vous pouvez aussi les fabriquer vous-même, de nombreux sites internet et livres sont disponibles pour vous aider.
  • Choisissez des détergents à lessive et des assouplissants à tissus sans odeur. Faites sécher vos vêtements à l’extérieur, ils sentiront naturellement bon.
  • Évitez les rafraîchisseur d’air comme Febreeze, ouvrez les fenêtres, l’aération a bien meilleur goût!

Références :

Environmental defence (2012).The manscape : The dirt on toxic ingredients in men’s body care products, Toronto, 28 pages.

Sarantis, H. et al. (2010). Not so sexy : The health risks od secret chemicals in fragrance, Breast cancer fund, Commonweal and Environmental working group, 44 pages.

Hoitsma, A.K. (2013). Secret scents: How hidden fragrance allergens harm public health, Women’s voices for the earth, 28 pages.