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La face cachée des jouets

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Le travail des enfants est de jouer et cela est essentiel à leur développement. Mais, jouent-ils vraiment en toute sécurité? De quoi doit-on se méfier?

La présence de métaux lourds

La plupart des jouets sont fabriqués en Chine et la législation en ce qui concerne la présence de métaux lourds dans les jouets n’est pas la même qu’au Canada ou dans l’Union Européenne. Il faut donc en tenir compte lorsque l’on achète des jouets fabriqués là-bas.

Le plomb

Le plomb est invisible à l’œil nu et n’a pas d’odeur, mais il peut causer une panoplie d’effets sur la santé. Il est utilisé pour assouplir le plastique et le rendre plus flexible. Cependant, les liens chimiques entre le plomb et le plastique se brisent et forment une poussière susceptible d’être inhalée par les enfants lorsqu’ils sont exposés aux rayons du soleil, à l’air ou à des détergents. De plus, il arrive régulièrement que Santé Canada rappelle des jouets ou des bijoux pour enfants dépassant les limites autorisées pour le plomb.

A) Où le retrouve-t-on?

Dans les jouets, une source fréquente d’exposition est la peinture. Donc, si un enfant mange ou avale un éclat de peinture, cela augmente son risque d’exposition au plomb. On peut aussi le retrouver dans les bijoux pour enfants, les jouets en métal et même les livres et les sacs à lunch.

B) Quels sont ses effets sur la santé?

Un niveau élevé de plomb chez les enfants, s’il n’est pas détecté assez tôt, peut causer de nombreux problèmes de santé : dommages au cerveau et au système nerveux, problèmes d’apprentissage et de comportement comme l’hyperactivité et le déficit d’attention, croissance retardée et ralentie, problèmes d’audition, maux de tête de même que des déficits dans le vocabulaire, la motricité fine, le temps de réaction et la coordination main-œil. Plus tard dans la vie, ils peuvent souffrir d’hypertension artérielle et de maladies rénales. À des niveaux élevés, le plomb peut causer des dommages permanents au cerveau et la mort. De plus, la limite permise de plomb dans les jouets au Canada est de 90 ppm et l’Académie américaine de pédiatrie recommande un maximum de 40 ppm. Donc, lorsqu’un rappel concernant le plomb est publié sur le site de Santé Canada        ( http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/advisories-avis/index-fra.php ), il s’avère important de suivre les indications concernant le rappel. Il faut être particulièrement vigilant, car les symptômes associés à l’empoisonnement au plomb ne sont pas immédiatement visibles.

Le cadmium

Le cadmium, comme le plomb, est un métal présent naturellement dans le sol, l’eau, l’air et la poussière. Il n’a pas d’odeur, ce qui le rend difficile à identifier. Plusieurs analystes croient qu’il s’avérait « la solution facile » pour remplacer le plomb dans les bijoux pour enfants. Il est aussi utilisé comme pigment et comme stabilisateur pour le polychlorure de vinyle (PVC). Tout comme le plomb, il est fréquent que Santé Canada rappelle des bijoux ou autres articles contenant des doses élevées de cadmium.

A) Où le retrouve-t-on?

On retrouve principalement le cadmium dans les piles au nickel-cadmium mais aussi dans les bijoux pour enfants et de nombreux autres produits en PVC destinés aux  enfants, incluant les jouets. Une étude a même démontré qu’un bijou endommagé peut libérer jusqu’à 30 fois plus de cadmium qu’un autre, intact.

B) Quels sont ses effets sur la santé?

La plupart des gens sont exposés à de faibles doses de cadmium et n’y voient aucun effet. Cependant, l’exposition à des niveaux élevés de ce métal sur une longue période de temps peut amener une perte osseuse et des fractures. Chez les enfants, il peut retarder le développement du cerveau, amenant des problèmes d’apprentissage mais aussi une diminution du poids de naissance, un retard dans le développement sensorimoteur, des effets au niveau hormonal, des problèmes de comportements et une augmentation de la tension artérielle. Des recherches ont aussi démontré qu’une exposition à long terme peut endommager les reins. Il s’agit aussi d’un carcinogène connu et associé au cancer du poumon et de la prostate. Un jeune enfant qui porte à sa bouche ou mord des jouets ou des bijoux contenant du cadmium est exposé à des doses allant jusqu’à plus de 100 fois les limites maximales recommandées (130 ppm au Canada).

Les phtalates

Les phtalates constituent un groupe de substances chimiques utilisées pour assouplir et augmenter la flexibilité du plastique et du vinyle. En fait, l’industrie du PVC utilise de grandes quantités de phtalates comme additifs pour améliorer la flexibilité de ses produits.

Où les retrouve-t-on?

On retrouve les phtalates dans les produits d’hygiène personnelle comme les lotions à mains, le vernis à ongles, les cosmétiques, les savons, les shampoings, les déodorants et les parfums (fragrances). Ils sont aussi présents dans les revêtements de plancher, l’ameublement, les emballages alimentaires, les jouets, les vêtements, l’intérieur des autos et l’équipement médical.

Quels sont leurs effets sur la santé?

L’impact cumulatif des différentes sortes de phtalates amènent une augmentation exponentielle des problèmes associés.  De plus, selon les données du Center for Disease Control aux États-Unis, les taux de phtalates trouvés chez les humains sont plus élevés que ceux causant des effets indésirables sur la santé dans les études. Les niveaux de phtalates s’avèrent aussi plus élevés chez les enfants. Ainsi, suite à une exposition intra-utérine ou à un stade critique du développement, ils ont été associés à des anomalies des organes sexuels chez les bébés garçons, à des naissances prématurées, à une puberté précoce chez les filles et à une diminution de la quantité de spermatozoïdes chez l’homme.

Quelques conseils de prévention

Références :

Hossain, Nasima (2012). Trouble in toyland : The 27th annual survey of toy safety, U.S. PIRG Education Fund, Washington, 34 pages, disponible à l’adresse suivante: http://uspirgedfund.org/reports/usf/trouble-toyland-2012

Levin, Jenny (2013). Trouble in toyland : The 28th annual survey of toy safety, U.S. PIRG Education Fund, Washington, 41 pages, disponible à l’adresse suivante: http://www.uspirgedfund.org/reports/usf/trouble-toyland-2013

Santé Canada (2012). Guide destiné à l’industrie sur les exigences de Santé Canada en matière de sécurité des jouets pour enfants et des produits connexes, 2012, Ottawa, 29 pages, disponible à l’adresse suivante : http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pubs/indust/toys-jouets/index-fra.php

Schade, Michael (2010). Toxic Toys R us: PVC toxic chemicals in toys and packaging, Center for Health, Environment & Justice and International Brotherhood of Teamsters, Washington, 57 pages, disponible à l’adresse suivante: www.chej.org/wp-content/uploads/Documents/2010/ToxicToysRUs.pdf

U.S. PIRG education fund, https://secure3.convio.net/engage/site/SPageServer/?pagename=USP_TS14_tipspage [En ligne], page consultée le 5 décembre 2013

Vos enfants mordent-ils la poussière? (Partie 1)

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Lorsqu’ils jouent au sol ou qu’ils rampent, les enfants sont particulièrement exposés aux risques des contaminants contenus dans la poussière des maisons et ce, jusqu’à 40 fois plus que les adultes! De surcroît, ils passent environ 66% de leur temps à l’intérieur de leur maison et 21%, à l’intérieur, ailleurs qu’à la maison. Qu’y a-t-il de si effrayant dans la poussière?

Des contaminants

La poussière de maison est composée de contaminants chimiques qui se retrouvent dans les maisons. Ces substances chimiques migrent, sont libérées ou s’échappent des produits de consommation courante durant leur utilisation normale, amenant leur accumulation dans la poussière.

Les enfants y sont beaucoup plus vulnérables que les adultes car leurs organes  et leur système immunitaire sont immatures et en pleine croissance. Plusieurs de ces substances chimiques sont associées avec des réponses allergiques; un système immunitaire supprimé ou hyperactif; des dérèglements des systèmes respiratoire, cardiovasculaire, nerveux et reproducteur; une peau et des muqueuses irritées ainsi qu’avec des cancers pour une variété de tissus et d’organes.

Les phtalates

Les phtalates sont principalement utilisés comme plastifiants pour le polychlorure de vinyle (PVC).  Soixante-quinze pourcent des phtalates sont libérés dans l’environnement pendant l’utilisation de produits qui en contiennent.

Où sont-ils utilisés?

Ainsi, on les retrouve principalement dans les décorations murales, les nappes en plastique, la tapisserie, les rideaux de douche, les tuyaux d’arrosage, les imperméables, les poupées, les jouets, les souliers, le recouvrement des fils et des câbles. Il y a aussi présence de petites quantités de phtalates dans les produits de soins personnels comme les crèmes pour la peau, les fixatifs à cheveux, les lotions, les vernis à ongle et dans une variété d’autres produits comme les adhésifs, les détergents, l’encre, les solvants, les huiles lubrifiantes, les peintures et certains médicaments.

Quels sont leurs effets sur la santé?

Les enfants exposés à des concentrations plus élevées de phtalates sont plus à risque de développer de l’asthme. De plus, l’exposition a été associée avec le développement prématuré des seins chez les jeunes filles, de même qu’à une détérioration de la qualité du sperme, une diminution du nombre de spermatozoïdes et une difformité de leur morphologie chez l’homme. Des liens ont aussi été établis avec l’obésité, le diabète et un dysfonctionnement de la thyroïde.

Les alkylphénols

Les alkylphénols sont le principal constituant des alkylphénols éthoxylés.

Où sont-ils utilisés?

Ils sont utilisés principalement dans les produits d’entretien ménager, dans les peintures au latex où ils servent d’émulsifiants, dans les formulations de pesticides et d’herbicides, comme additifs dans les cosmétiques, dans le PVC utilisé pour l’emballage des aliments, les accessoires de flottaison, dans l’industrie du textile et dans certains jouets.

Quels sont leurs effets sur la santé?

Cette substance chimique passe de la mère au fœtus en développement par le placenta, mais aussi à l’enfant via l’allaitement. De plus, ils ont la capacité à imiter les œstrogènes naturels et ainsi réduire la fonction testiculaire chez l’homme. Des études ont aussi démontré que certains alkylphénols dérèglent le système immunitaire.

Les pesticides

Ils représentent un groupe de substances chimiques visant à tuer ce qui est nuisible, c’est-à-dire rongeurs, insectes, mauvaises herbes, champignons.

Où sont-ils utilisés?

Ils sont utilisés sur le sol extérieur (champs, terrains de golf, terrains de sport, terrains de jeux, jardins, pelouses), à la maison (exterminations professionnelles, traitements des tapis, vaporisateurs contre les mouches), sur notre corps (insectifuges, traitements contre les poux) et sur la nourriture (pendant la culture sur les fermes mais aussi après la récolte pour empêcher la croissance de champignons pendant le transport).

Quels sont leurs effets sur la santé?

Plusieurs sont reconnus comme possiblement carcinogènes chez l’humain. De plus, ils peuvent causer une variété de symptômes pouvant aller de la perte d’appétit à la paralysie, selon le pesticide utilisé. Ils ont aussi été associés à des problèmes reproducteurs, des dérèglements hormonaux, des cancers, des problèmes du système immunitaire et plusieurs autres.

Les ignifugeants

Il s’agit de produits chimiques ajoutés aux plastiques, textiles et plusieurs autres matériaux afin de les rendre moins susceptibles de s’enflammer.

Où sont-ils utilisés?

On les retrouve dans plusieurs produits de consommation courante comme les meubles rembourrés, les tapis, les matelas, les télévisions, les cafetières, les séchoirs à cheveux, les produits rembourrés pour bébé et plusieurs autres.

Quels sont leurs effets sur la santé?

La poussière de maison a été identifiée comme une source d’exposition importante aux ignifugeants chez les jeunes enfants. De plus, ils compétitionnent avec l’hormone thyroïdienne amenant quantité d’effets sur la croissance et le développement. Certains sont aussi considérés comme carcinogènes. d’autres contaminants se retrouvent dans la poussière de maison et je vous en parlerai la semaine prochaine de même que des conseils pour prévenir l’exposition.

Références :

Costner, P. et al. (2005). Sick of dust : Chemicals in common products – A needless health risk in our homes, http://cleanproduction.org/library/Dust%20Report.pdf [En ligne], page consultée le 5 novembre 2013.

Dodson, R.E. et al. (2012). House Dust Contains Carcinogens and Untested Chemicals Used as Flame Retardants in Consumer Products, Silent Spring Institute, http://www.silentspring.org/ [En ligne], page consultée le 5 novembre 2013.

Keep a breast & Environmental working group (2013). The dirty dozen : 12 hormone altering chemicals and how to avoid them, http://keep-a-breast.org/blog/12-worst-endocrine-disruptors-revealed-environment/ [En ligne], page consultée le 6 novembre 2013.

Santé Canada (2011). Règlement sur les phtalates, http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/nr-cp/_2011/2011_07fs-fra.php [En ligne], page consultée le 6 novembre 2013.

Silver, L.B. (2011). Practice prevention: pesticides, Learning and Developmental Disabilities Initiative, http://www.healthandenvironment.org/initiatives/childrens_health/columns_facts [En ligne], page consultée le 6 novembre 2013.

Halloween : De quoi doit-on se méfier?

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

L’Halloween arrive à grand pas et les enfants peinent à rester calmes en attendant de faire du porte-à-porte pour recueillir des friandises. Cependant, certaines précautions doivent être prises pour préserver leur santé. Et je ne parle pas de bonbons!

Le maquillage

Le maquillage n’est pas une préoccupation seulement annuelle (pour l’Halloween), car il est utilisé pour les enfants à différentes occasions, dans les fêtes ou dans les jeux de tous les jours. Dans une étude effectuée par Santé Canada et publiée en 2009, la présence de métaux lourds excédant les limites proposées quant aux impuretés a été détectée dans plusieurs sortes de maquillage pour enfants. Une autre étude, cette fois-ci effectuée par Environmental Defence en 2011, a obtenu des résultats similaires à celle de Santé Canada dans des cosmétiques utilisés chaque jour par des femmes à travers le pays. Ainsi, tout porte à croire qu’il y a toujours lieu d’user de précautions quant à la présence de métaux lourds dans le maquillage, particulièrement celui destiné aux enfants. La même situation prévaut aussi aux États-Unis.

La présence de métaux lourds

Les métaux lourds s’accumulent dans le corps au fil du temps et sont reconnus pour causer des problèmes de santé variés . Plusieurs sont suspectés être des perturbateurs endocriniens et des toxines respiratoires. Habituellement, ces contaminants se retrouvent dans les produits lorsque des ingrédients de qualité médiocre sont utilisés. De plus, ils ne sont jamais indiqués sur les étiquettes.

Le plomb

Il n’y a aucun niveau sanguin de plomb reconnu comme sécuritaire. Selon le Center for Disease Control aux États-Unis, même de faibles niveaux d’exposition chez les enfants sont associés avec des déficits neurodéveloppementaux. De plus, il recommande que les parents évitent d’utiliser des cosmétiques susceptibles d’être contaminés par le plomb pour leurs enfants. Habituellement, les rouges à lèvres sont contaminés avec le plomb (dans plus de 95% des cas) via l’utilisation de matière première contaminée ou par l’utilisation de pigments en contenant. Si du plomb est ingéré, les adultes en absorbe environ 10% alors que c’est 40 à 50% de la quantité qu’on retrouvera dans le sang des enfants.

Dans le corps, le plomb s’accumule dans les tissus, particulièrement dans les os, mais aussi dans le foie, les reins, le pancréas et les poumons. De plus, il traverse facilement la barrière placentaire pour se retrouver dans le cerveau du fœtus. Une exposition chronique à de faibles quantités de plomb a été associée avec des avortements spontanés, des changements hormonaux, une diminution de la fertilité tant chez l’homme que chez la femme, des irrégularités menstruelles, un début de puberté retardé chez les filles, des pertes de mémoire, des sautes d’humeur; des désordres au niveau des nerfs, des articulations et des muscles ainsi qu’à des problèmes au niveau des systèmes cardiovasculaire, squelettique et rénal. Cette substance est considérée toxique au Canada. De plus, elle est bannie comme ingrédient intentionnel dans les cosmétiques et des limites autorisées sont établies pour sa présence en tant qu’impureté.

Le nickel

Le nickel est un allergène bien connu déclenchant des dermatites de contact. En fait, il en est la principale cause. Son utilisation est très répandue et la principale source d’exposition chez les enfants provient des bijoux. De même, plus le contact avec cet allergène se fait tôt dans l’enfance, plus il y a de risques de sensibilisation plus tard dans la vie. L’utilisation du nickel dans les cosmétiques est bannie dans l’Union Européenne, mais pas en Amérique du Nord. De plus, dans l’étude américaine, des cosmétiques portant les mentions « sécuritaire », « non-toxique » ou « hypoallergène » contenait des taux dangereux de métaux lourds, incluant le nickel.

De nombreuses autres substances présentant des risques à divers niveaux sont aussi présentes dans les cosmétiques : hydroxyanisole butylé (BHA), fragrance, parabènes, diazolidinyl urée, propylène glycol, etc.

Les teintures en vaporisateur pour cheveux

Les teintures en vaporisateur pour cheveux présentent aussi des risques. La plupart contiennent du butane, substance reconnue comme toxique pour l’humain. Son utilisation est d’ailleurs restreinte dans les cosmétiques vendus dans l’Union Européenne. Le propylène glycol y est aussi présent et considéré comme un carcinogène possible. Il a aussi été lié à des allergies de la peau.

Les costumes

Certains costumes contiennent eux aussi, du plomb. Comment les reconnaître? Parfois, sa présence est indiquée sur l’étiquette, mais ce n’est pas toujours le cas. Un truc : les choses scintillantes ou brillantes, de même que les bijoux assortis aux costumes contiennent souvent du plomb. Il en est de même pour certains accessoires qui en contiennent dans leur peinture. Le cadmium, un autre métal toxique, se retrouve aussi parfois dans la peinture des accessoires. D’ailleurs, Santé Canada (http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/advisories-avis/index-fra.php) fait souvent des rappels de produits contenant des niveaux trop élevés de plomb ou de cadmium.

Les costumes et les masques en plastique contiennent souvent du polychlorure de vinyle (PVC). Ce type de plastique renferme des phtalates pour l’assouplir et le rendre flexible. Cependant, les phtalates sont liés à différents problèmes : puberté précoce, problèmes du système reproducteur surtout chez les mâles déséquilibres hormonaux (ils imitent les œstrogènes), problèmes d’asthme, troubles d’apprentissage, diabète, cancer, malformations congénitales et d’autres maladies chroniques en émergence.

Conseils de prévention

Références :

Center for Health, Environment & Justice (CHEJ) (2012). Hidden Hazards : Toxic chemicals inside children’s vinyl back-to-school supplies, Empire State Consumer Project, 47 pages.

Charter, E. et al. (2011). Heavy metal hazard : The health risks of hidden heavy metals in face makeup, http://environmentaldefence.ca/reports/heavy-metal-hazard-health-risks-hidden-heavy-metals-in-face-makeup [En ligne], page consultée le 23 octobre 2013.

Schmidt, Sarah (2009). Heavy metals found in kids’ face paints, http://www.canada.com/health/heavy+metals+found+kids+face+paints/1248092/story.html [En ligne], page consultée le 21 octobre 2013.

Sarantis, H. et al. (2009). Pretty Scary : Could Halloween face paint cause lifelong health problems?, http://www.safecosmetics.org/article.php?id=584 [En ligne], page consultée le 21 octobre 2013.

Thompson, Connie (2007). Beware of lead, chemicals in Halloween costumes, http://www.komonews.com/news/consumer/10731686.html [En ligne], page consultée le 23 octobre 2013.

Washington Toxics Coalition (2009). Don’t get tricked this Halloween, http://watoxics.org/healthy-living/healthy-families/growing-up-green/dont-get-tricked-this-halloween/?searchterm=halloween%20costumes [En ligne], page consultée le 23 octobre 2013.