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Vos enfants mordent-ils la poussière? (Partie 2)

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Vous est-il déjà arrivé que votre bambin vous apporte un rouleau de poussière qu’il a trouvé sous le lit? Sans le savoir, il vous fait un cadeau empoisonné qui devrait vous inciter à passer à l’action.

Composés organostanniques

Ces composés se retrouvent principalement dans les pesticides et sont aussi utilisés comme stabilisateurs du polychlorure de vinyle (PVC). D’autres agissent comme catalyseurs pour le polyuréthane et le silicone.

Où sont-ils utilisés?

Dans la poussière à l’intérieur des maisons, leur présence est liée principalement au PVC présent dans plusieurs produits de consommation courante. Ainsi, on les retrouve dans les emballages alimentaires, le recouvrement des cadres de fenêtres, les mousses de polyuréthane, les planchers en PVC et les tapis. Ils sont aussi présents dans les produits en textile contenant des parties en polymère comme les t-shirts imprimés, les serviettes sanitaires, les diachylons et les couches. Leur présence a même été détectée dans des biscuits cuits sur du papier parchemin (qui en contient). De plus, on les retrouve dans les jouets en PVC comme les masques, les balles, les jouets en plastique souple et la nourriture factice.

Quels sont leurs effets sur la santé?

Les composés organostanniques s’avèrent toxiques à des niveaux d’exposition assez faibles et plusieurs recherches indiquent que certains d’entre eux pourraient avoir des effets toxiques sur les systèmes nerveux et immunitaire. De plus, ils traversent le placenta et causent des effets indésirables au niveau du développement du fœtus.

Composés perfluorés

Les composés perfluorés (PFOA et PFOS) constituent un groupe de composés chimiques créés par l’industrie et largement utilisés dans de nombreux produits courants afin de les rendre plus résistants aux taches, à la graisse et à l’eau.

Où sont-ils utilisés?

Les composés perfluorés se retrouvent dans les poêlons et les ustensiles antiadhésifs, les hottes de cuisinière de même que les tapis, les meubles et les vêtements traités avec un anti-tache. Ils sont aussi présents dans les cires (planchers, skis), les emballages alimentaires et la soie dentaire.

Quels sont leurs effets sur la santé?

La présence des composés perfluorés a été détectée dans le sang de la population générale partout dans le monde. La première exposition se produisant dans le ventre de la mère à travers le placenta et plus tard, via l’allaitement maternel. L’exposition à ces substances a été associée au cancer des testicules et des reins, à des dérèglements du foie et à une ménopause précoce. Chez les enfants, on a remarqué une augmentation de la susceptibilité à l’hypothyroïdie, à une réduction des taux d’hormones et à une puberté retardée, tant chez les garçons que chez les filles. Cependant, les études chez les humains sont encore limitées et on peut ainsi s’attendre à d’autres associations entre les composés perfluorés et la santé dans les prochaines années.

Conseils de prévention

Ces substances ne peuvent complètement être évitées dans l’environnement. Cependant, il est possible d’agir sur la poussière se retrouvant à l’intérieur de nos maisons afin de protéger les enfants qui s’avèrent beaucoup sensibles à ces substances chimiques. En effet, leurs organes et leurs systèmes sont immatures et se développent rapidement, ce qui les rend beaucoup plus vulnérables que les adultes.

  • Prenez soins de bien laver les mains de vos enfants avant de manger.
  • Passez régulièrement l’aspirateur et une vadrouille humide pour réduire l’exposition à la poussière.
  • Remplacez vos casseroles recouvertes de téflon par d’autres en acier inoxydable, en fonte ou en céramique.
  • Choisissez des rideaux, des tapis ou des meubles sans ignifugeants ou composés perfluorés. Il est toujours possible de communiquer avec les compagnies pour vérifier, soit par téléphone ou par courrier électronique.

Références :

Blum, Arlene (2013). Flame retardants and flammability standards, présentation faite à Green science policy institute le 5 novembre 2013. http://www.sixclasses.org/watch/

Costner, P. et al. (2005). Sick of dust : Chemicals in common products – A needless health risk in our homes, http://cleanproduction.org/library/Dust%20Report.pdf [En ligne], page consultée le 5 novembre 2013.

Field, Dr Jennifer A. (2013). Highly fluorinated chemicals (fluorochemicals), présentation faite à Green science policy institute le 22 octobre 2013.

Santé Canada (2009). Sécurité des produits de consommation, http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pest/registrant-titulaire/prod/_memo-note/organotins-organostanniques-fra.php [En ligne], page consultée le 13 novembre 2013.

National Institute of environmental health sciences (2012). Perfluorinated chemicals (PFCs), http://www.niehs.nih.gov/ [En ligne], page consultée le 13 novembre 2013.

Vos enfants mordent-ils la poussière? (Partie 1)

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Lorsqu’ils jouent au sol ou qu’ils rampent, les enfants sont particulièrement exposés aux risques des contaminants contenus dans la poussière des maisons et ce, jusqu’à 40 fois plus que les adultes! De surcroît, ils passent environ 66% de leur temps à l’intérieur de leur maison et 21%, à l’intérieur, ailleurs qu’à la maison. Qu’y a-t-il de si effrayant dans la poussière?

Des contaminants

La poussière de maison est composée de contaminants chimiques qui se retrouvent dans les maisons. Ces substances chimiques migrent, sont libérées ou s’échappent des produits de consommation courante durant leur utilisation normale, amenant leur accumulation dans la poussière.

Les enfants y sont beaucoup plus vulnérables que les adultes car leurs organes  et leur système immunitaire sont immatures et en pleine croissance. Plusieurs de ces substances chimiques sont associées avec des réponses allergiques; un système immunitaire supprimé ou hyperactif; des dérèglements des systèmes respiratoire, cardiovasculaire, nerveux et reproducteur; une peau et des muqueuses irritées ainsi qu’avec des cancers pour une variété de tissus et d’organes.

Les phtalates

Les phtalates sont principalement utilisés comme plastifiants pour le polychlorure de vinyle (PVC).  Soixante-quinze pourcent des phtalates sont libérés dans l’environnement pendant l’utilisation de produits qui en contiennent.

Où sont-ils utilisés?

Ainsi, on les retrouve principalement dans les décorations murales, les nappes en plastique, la tapisserie, les rideaux de douche, les tuyaux d’arrosage, les imperméables, les poupées, les jouets, les souliers, le recouvrement des fils et des câbles. Il y a aussi présence de petites quantités de phtalates dans les produits de soins personnels comme les crèmes pour la peau, les fixatifs à cheveux, les lotions, les vernis à ongle et dans une variété d’autres produits comme les adhésifs, les détergents, l’encre, les solvants, les huiles lubrifiantes, les peintures et certains médicaments.

Quels sont leurs effets sur la santé?

Les enfants exposés à des concentrations plus élevées de phtalates sont plus à risque de développer de l’asthme. De plus, l’exposition a été associée avec le développement prématuré des seins chez les jeunes filles, de même qu’à une détérioration de la qualité du sperme, une diminution du nombre de spermatozoïdes et une difformité de leur morphologie chez l’homme. Des liens ont aussi été établis avec l’obésité, le diabète et un dysfonctionnement de la thyroïde.

Les alkylphénols

Les alkylphénols sont le principal constituant des alkylphénols éthoxylés.

Où sont-ils utilisés?

Ils sont utilisés principalement dans les produits d’entretien ménager, dans les peintures au latex où ils servent d’émulsifiants, dans les formulations de pesticides et d’herbicides, comme additifs dans les cosmétiques, dans le PVC utilisé pour l’emballage des aliments, les accessoires de flottaison, dans l’industrie du textile et dans certains jouets.

Quels sont leurs effets sur la santé?

Cette substance chimique passe de la mère au fœtus en développement par le placenta, mais aussi à l’enfant via l’allaitement. De plus, ils ont la capacité à imiter les œstrogènes naturels et ainsi réduire la fonction testiculaire chez l’homme. Des études ont aussi démontré que certains alkylphénols dérèglent le système immunitaire.

Les pesticides

Ils représentent un groupe de substances chimiques visant à tuer ce qui est nuisible, c’est-à-dire rongeurs, insectes, mauvaises herbes, champignons.

Où sont-ils utilisés?

Ils sont utilisés sur le sol extérieur (champs, terrains de golf, terrains de sport, terrains de jeux, jardins, pelouses), à la maison (exterminations professionnelles, traitements des tapis, vaporisateurs contre les mouches), sur notre corps (insectifuges, traitements contre les poux) et sur la nourriture (pendant la culture sur les fermes mais aussi après la récolte pour empêcher la croissance de champignons pendant le transport).

Quels sont leurs effets sur la santé?

Plusieurs sont reconnus comme possiblement carcinogènes chez l’humain. De plus, ils peuvent causer une variété de symptômes pouvant aller de la perte d’appétit à la paralysie, selon le pesticide utilisé. Ils ont aussi été associés à des problèmes reproducteurs, des dérèglements hormonaux, des cancers, des problèmes du système immunitaire et plusieurs autres.

Les ignifugeants

Il s’agit de produits chimiques ajoutés aux plastiques, textiles et plusieurs autres matériaux afin de les rendre moins susceptibles de s’enflammer.

Où sont-ils utilisés?

On les retrouve dans plusieurs produits de consommation courante comme les meubles rembourrés, les tapis, les matelas, les télévisions, les cafetières, les séchoirs à cheveux, les produits rembourrés pour bébé et plusieurs autres.

Quels sont leurs effets sur la santé?

La poussière de maison a été identifiée comme une source d’exposition importante aux ignifugeants chez les jeunes enfants. De plus, ils compétitionnent avec l’hormone thyroïdienne amenant quantité d’effets sur la croissance et le développement. Certains sont aussi considérés comme carcinogènes. d’autres contaminants se retrouvent dans la poussière de maison et je vous en parlerai la semaine prochaine de même que des conseils pour prévenir l’exposition.

Références :

Costner, P. et al. (2005). Sick of dust : Chemicals in common products – A needless health risk in our homes, http://cleanproduction.org/library/Dust%20Report.pdf [En ligne], page consultée le 5 novembre 2013.

Dodson, R.E. et al. (2012). House Dust Contains Carcinogens and Untested Chemicals Used as Flame Retardants in Consumer Products, Silent Spring Institute, http://www.silentspring.org/ [En ligne], page consultée le 5 novembre 2013.

Keep a breast & Environmental working group (2013). The dirty dozen : 12 hormone altering chemicals and how to avoid them, http://keep-a-breast.org/blog/12-worst-endocrine-disruptors-revealed-environment/ [En ligne], page consultée le 6 novembre 2013.

Santé Canada (2011). Règlement sur les phtalates, http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/media/nr-cp/_2011/2011_07fs-fra.php [En ligne], page consultée le 6 novembre 2013.

Silver, L.B. (2011). Practice prevention: pesticides, Learning and Developmental Disabilities Initiative, http://www.healthandenvironment.org/initiatives/childrens_health/columns_facts [En ligne], page consultée le 6 novembre 2013.

Les apprêts ignifuges sont-ils absolument nécessaires?

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Les apprêts ignifuges (ignifugeants) sont présents dans plusieurs produits courants dans nos maisons, mais aussi dans les accessoires pour bébé. Doit-on s’en méfier?

Qu’est-ce qu’un ignifugeant?

Un apprêt ignifuge ou ignifugeant est un produit chimique ajouté à plusieurs produits à la maison, au bureau et un peu partout dans notre environnement. Il en existe plusieurs dont les PBDEs (je vous évite le nom complet) et les Tris (il y en a plusieurs sortes) qui sont très utilisés et dont les effets s’avèrent particulièrement préoccupants pour la santé et ce, surtout pour les enfants, particulièrement exposés. Ces produits sont utilisés pour satisfaire les normes sur l’inflammabilité.

Quels sont leurs effets possibles sur la santé?

Les PBDEs

Les PBDEs s’accumulent dans notre corps et sont persistants dans l’environnement, c’est-à-dire qu’ils ne se dégradent pas facilement. L’exposition aux PBDEs est liée à des déséquilibres hormonaux, à des problèmes de thyroïde et à des dommages liés au système reproducteur comme des testicules non descendus, une puberté retardée, une diminution de la fertilité, des naissances de bébés à petits poids et des malformations à la naissance. Ils ont été détectés dans le lait maternel ce qui s’avère très préoccupant pour le développement des enfants, des bébés et des fœtus qui y sont plus exposés. Les apprêts ignifuges sont utilisés pour prévenir les feux couvrants (par exemple, causés par une cigarette allumée) et empêcher les produits de brûler intensément lorsqu’ils sont exposés à une flamme nue.

Les Tris

Les Tris les plus préoccupants sont le TDCPP, le TCEP et le TCPP (je vous épargne les noms complets).

Le TDCPP a été déclaré carcinogène par l’état de la Californie en 2011. De plus, il peut causer des mutations qui peuvent mener au cancer et à d’autres problèmes. Il cause aussi des dommages au système nerveux et des déséquilibres hormonaux. En effet, une étude publiée en 2010 a trouvé que les hommes qui y étaient les plus exposés avaient des taux d’hormones thyroïdiennes plus faibles et des taux de prolactine  plus élevés.

Le TCEP a aussi été déclaré carcinogène par l’état de la Californie. Il peut causer le cancer, des dommages au système nerveux et s’avère toxique pour la reproduction.

Quant au TCPP, très peu d’informations sont disponibles sur sa toxicité. Cependant, la similarité dans sa structure à un autre Tris laisse suspecter que sa toxicité puisse y être similaire.

Où les retrouve-t-on?

Les PBDEs

Les PBDEs sont des agents chimiques de synthèse ajoutés à certains tissus et plastiques durant leur processus de fabrication. Ils agissent aussi à titre d’ignifugeants. Il en existe plusieurs sortes. Ils sont ajoutés à la mousse de polyuréthane utilisée pour le recouvrement des meubles, dans les produits rembourrés pour bébé, dans les ordinateurs, les télévisions et autres appareils électroniques, dans le recouvrement des fils de ces appareils et dans les automobiles. Ils sont aussi utilisés dans le traitement des tissus de recouvrement des tapis et des rideaux. Étant donné qu’il s’agit d’additifs, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas chimiquement liés au matériaux dans lesquels ils sont utilisés, ils peuvent s’en échapper et se retrouver dans la poussière de nos maisons et dans l’air intérieur. Une fois qu’ils s’y trouvent, ils sont susceptibles de pénétrer dans notre corps par la respiration ou par l’ingestion accidentelle de poussière (d’où la vulnérabilité des jeunes enfants). De plus, leur utilisation massive fait qu’on les retrouve de plus en plus dans la nourriture, plus particulièrement dans les huiles et gras du poisson et des fruits de mer, la viande et les produits de la viande, de même que les œufs.

Les Tris

Les Tris sont utilisés pour traiter la mousse de polyuréthane rigide et flexible afin de la rendre résistante à la flamme. Ils entrent aussi dans  la fabrication de certains plastiques et dans d’autres procédés industriels. Certains ont été retrouvés dans l’air intérieur des maisons, des bureaux, des bibliothèques, des hôpitaux, des salles d’ordinateurs, des autos et des magasins de meubles.

Les apprêts ignifuges dans les produits pour enfants

Les compagnies n’ont pas à déclarer les ignifugeants qu’ils utilisent dans leurs produits tant qu’ils rencontrent les normes d’inflammabilité. Une étude réalisée conjointement par la Washington Toxics Coalition et Safer States en 2012, a évalué la présence de produits ignifuges dans 101 produits pour bébé et a découvert la présence d’ignifugeants toxiques dans 85% d’entre eux. Les produits sélectionnés, dont l’usage était destiné aux bébés et aux enfants, étaient rembourrés et provenaient de détaillants comme Babies R Us, Target, Walmart et Sears, dans 6 états américains. On parle ici de coussins d’allaitement, de matelas pour table à langer et couchette, de sièges d’auto, de sauteuses…  La contamination de l’air et de la poussière constituent donc une source significative d’exposition pour les adultes mais aussi pour les enfants. Ces derniers risquent d’être beaucoup plus exposés étant donné leur plus grand contact main-bouche et avec le plancher.

Comment prévenir l’exposition?

Les fabricants subissent actuellement beaucoup de pression pour le remplacement de ces produits toxiques par des alternatives plus sécuritaires. Par exemple, la compagnie Orbit Baby, fabriquant des lits pour bébé, des poussettes et des sièges d’auto, rapporte rencontrer les normes d’inflammabilité sans l’utilisation de ses additifs chimiques en rembourrant ses produits avec du coton et de la laine. Cependant, en attendant que toutes les compagnies fassent le virage, voici quelques conseils pour diminuer l’exposition :

  • Choisir des matelas et lits fabriqués avec des matériaux, comme la laine, qui sont naturellement ignifuges et rencontrent les normes d’inflammabilité sans ajout de produits chimiques.
  • Ventiler et aérer la maison pour éviter l’accumulation d’ignifugeants dans l’air et la poussière.
  • Régulièrement, utiliser l’aspirateur, un chiffon humide et une moppe pour éviter de remuer la poussière, et de répandre les apprêts ignifuges dans l’air.
  • Limiter la quantité de gras et les autres aliments contenant des quantités élevées de PBDEs. Offrir de plus petites portions de viande, poisson et œufs, tout en augmentant celles de fruits et légumes.
  • Choisir des méthodes de cuisson qui enlèvent l’excès de gras comme bouillir, griller et rôtir.
  • Laver souvent les mains, spécialement celles des jeunes enfants, pour empêcher la poussière de coller à la nourriture ou aux doigts. De plus, les études ont démontré que le lavage des mains réduit la quantité d’apprêts ignifuges qui entrent dans le corps.
  • Privilégier les matériaux naturellement ignifuges comme la laine, le coton, le polyester, le duvet et le cuir.
  • Réparer les meubles brisés afin d’éviter que la mousse de rembourrage soit exposée.
  • Enlever les chaussures à la porte pour éviter que les contaminants vous suivent à l’intérieur.
  • Surtout, ne pas hésiter à poser des questions et à vous informer auprès des compagnie en envoyant un courrier électronique ou en utilisant le numéro 1-800 apparaissant sur l’étiquette

Références :

Santé Canada (2005). Guide des exigences canadiennes en matière d’inflammabilité des futons pour l’industrie, www.hc-sc.ga.ca/cps-spc/alt-formats/hecs-sesc/pdf/pubs/indust/futon/guide-futon-fra.pdf [En ligne], page consultée le 10 août 2013.

Silver, Larry B. (2006). Practice Prevention: PBDEs, Learning and Developmental Disabilities Initiative, www.disabilityandenvironment.org [En ligne], page consultée le 10 août 2013.

Schreder, Erika (2012). Hidden hazards in the nursery, Washington toxics coalition and Safer States, Washington.

Silent Spring Institute, 5 tips to reduce toxic flame retardants at home, www.silentspring.org/flame-retardant-follow-up [En ligne], page consultée le 10 août 2013.

Women’s Voices for the Earth, PBDEs, http://www.womensvoices.org/avoid-toxic-chemicals/pbdes/ [En ligne], page consultée le 10 août 2010.