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Comment faciliter la rentrée scolaire des enfants?

petite Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

En ce début de rentrée scolaire, parents et enfants se doivent de retrouver une routine pour faciliter l’organisation de la vie familiale, mais aussi pour le début d’une nouvelle année scolaire. Comment s’assurer que nos enfants débutent l’année du bon pied?

I. Le petit déjeuner

D’abord, l’enfant doit absolument débuter sa journée avec un bon petit déjeuner riche en protéines afin que sa concentration demeure maximale tout au long de la journée. Les sources de protéines sont multiples : œufs, noix et leur beurre, arachides, viande, poisson… Notez que la qualité du petit déjeuner influe directement sur l’énergie ressentie en début d’après-midi. Donc, un petit déjeuner pauvre en protéines amènera probablement une baisse d’énergie après le dîner.

Autre élément à considérer : le sucre. Attention à la quantité de sucre présente dans le premier repas de la journée. En effet, un repas riche en glucides fera augmenter rapidement la production d’insuline par le pancréas pour les métaboliser, mais environ 2 heures plus tard, il y aura une chute de la glycémie et conséquemment, une diminution de la concentration et de l’attention. En plus, l’enfant ressentira une sensation de faim qui l’incitera à manger quelque chose de sucré pour pallier à son manque d’énergie. Inutile de vous dire qu’une rôtie tartinée avec un beurre chocolaté n’est pas très soutenant pour passer à travers une journée d’école!

Il faut aussi porter attention aux céréales. Quelles soient faites de blé entier à 100% ou raffinées, l’effet sur la glycémie sera le même que pour le sucre, même si la montée sera un peu plus lente avec des céréales complètes à cause des fibres qu’elles contiennent. De plus, attention aux colorants qu’elles peuvent contenir : certains ont été associés à des problèmes d’attention et d’hyperactivité chez les enfants.

II. L’hydratation

L’hydratation est aussi très importante pour que l’enfant conserve le maximum de son énergie et de sa concentration. Privilégiez une bouteille réutilisable en acier inoxydable que vous pourrez remplir chaque matin d’une eau fraîche et que l’enfant pourra garder près de lui, tout au long de la journée. Évitez les jus, même s’ils sont purs à 100%, car ils contiennent beaucoup de sucre et auront également un effet sur la glycémie de l’enfant.

III. L’apport en oméga-3

Un apport suffisant en oméga-3 aura un impact significatif sur la concentration de l’enfant. Afin que cet apport soit adéquat, il est nécessaire qu’il consomme du poisson gras au moins 3 fois par semaine. D’autres sources d’oméga-3 : graines et huile de lin, graines de chia, noix de Grenobles ainsi que les produits enrichis spécialement identifiés. Si les sources alimentaires d’oméga-3 ne sont pas suffisantes dans l’alimentation de votre enfant, considérez la possibilité d’un supplément. Cependant, tous ne sont pas de la même qualité : privilégiez ceux de qualité pharmaceutique ou certifiés sans métaux lourds. Informez-vous.

IV. L’environnement de travail

Un environnement de travail calme pour les devoirs et leçons est essentiel pour que l’enfant puisse se concentrer adéquatement. Idéalement, le meilleur moment pour faire les travaux est environ une demi-heure après le retour de l’école ou immédiatement après le souper. Plus les devoirs sont faits tard, plus la concentration est difficile et plus la fatigue est présente. De plus, prenez soin de bien aérer la pièce, environ 10 minutes, avant de commencer. L’air y sera plus frais et sera chargé d’oxygène ce qui aidera l’enfant à mieux se concentrer.

V. Le sommeil

La qualité et la quantité de sommeil s’avèrent également très importantes. Un enfant qui entre à la maternelle aura facilement besoin de 12 heures de sommeil alors que pour un adolescent, 8 ou 9 heures peuvent être suffisantes. Il faut l’évaluer puisque chaque personne est différente. La qualité du sommeil est aussi très importante. Si l’enfant a de la difficulté à s’endormir, se réveille fréquemment, fait souvent des cauchemars ou est très fatigué à son réveil, cela va très certainement influer sur sa concentration et son humeur, tout au long de la journée. Si cela se produit, vérifiez si certaines circonstances dans sa vie peuvent être la cause de ces problèmes de sommeil et veillez à les régler rapidement afin de régulariser son sommeil. Aérer la pièce 10 minutes avant le coucher et abaisser le chauffage représentent habituellement des conditions gagnantes pour favoriser un bon sommeil.

Voilà donc quelques éléments essentiels à considérer pour favoriser la rentrée scolaire de vos enfants et rendre ces instants agréables malgré les obligations et les horaires chargés. Si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à les inscrire dans les commentaires et si vous avez apprécié cet article, n’hésitez pas à le partager avec vos amis!

Références :

Arsenault, C. (2003). Soins à mon enfant, Le Dauphin Blanc, Québec, 391 pages.

Institute for Agriculture and Trade Policy (2009). Smart Guide To Food Dyes: Buying foods that can help learning, http://iatp.org/files/421_2_105204.pdf [En ligne], page consultée le 8 septembre 2015.

Les diététistes du Canada (2013). Sources alimentaires d’acides gras oméga-3, http://www.dietitians.ca/getattachment/bbae49ad-424a-4ef7-9cba-bd7eefea892a/FACTSHEET-Food-Sources-of-Omega-3-Fats-FRENCH.pdf.aspx [En ligne], page consultée le 8 septembre 2015.

Nestle, Marion (2007). What to eat, North Point Press, New York, 611 pages.

Qu’est-ce qu’on mange?

pain_de_miePar Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Est-ce qu’il vous arrive de lire les étiquettes des aliments que vous achetez? Benzoate de sodium, lécithine de soya, glutamate monosodique… De quoi s’agit-il? Les ingrédients qui composent les aliments que nous achetons portent parfois des noms imprononçables. Est-ce que vous vous êtes déjà questionné à ce sujet? Je vous expliquerai donc les principales catégories d’additifs alimentaires et pourquoi vous devriez y porter attention.

1. Les colorants

Un colorant alimentaire est une teinture, un pigment ou une substance qui transmet une couleur lorsqu’il est ajouté à un aliment. En fait, les colorants alimentaires sont utilisés pour camoufler la perte de couleur d’un aliment, pour supprimer les variations naturelles de couleur ou pour rendre un aliment moins coloré plus appétissant et plus attirant. Bref, ils ne servent à rien d’autre qu’à un aspect esthétique. Pour ceux qui l’ignorent, les colorants synthétiques sont principalement dérivés du pétrole. Certains d’entre eux ont été associés à l’hyperactivité chez les enfants, à certains types de cancer et à des réactions allergiques. Ils sont généralement identifiés par le mot « colorant » dans la liste des ingrédients.

2. Les agents de conservation

Les agents de conservation sont utilisés pour contrer le développement de micro-organismes ou ralentir l’oxydation des aliments. Ainsi, la raison principale de leur utilisation consiste à prolonger le temps qu’ils peuvent passer sur les tablettes des supermarchés sans perdre leur aspect initial ou sans nous empoisonner. Ils sont associés à des allergies, certains cancers, des maux de tête, des problèmes respiratoires, etc. Dans la liste des ingrédients, on les identifie pas les expressions difficiles à prononcer : BHA, BHT, benzoates, sulphites, etc.

3. Les émulsifiants

Les émulsifiants permettent de stabiliser les préparations en leur apportant le goût et la texture désirés. Ils sont associés à des problèmes digestifs, à des mauvaises assimilations de minéraux, allergies et bien d’autres. Des exemples qu’on retrouve dans la liste des ingrédients : polysorbate, lécithine, diphosphate…

4. Les releveurs de goût

Les releveurs de goût ne modifie pas le goût de l’aliment, mais augmente l’intensité de sa perception. Un des principaux releveurs de goût est le glutamate monosodique, présent dans de nombreux aliments transformés et représenté par plusieurs noms différents. De plus, il agit au niveau du cerveau en inhibant la sensation de satiété, ce qui peut amener un gain de poids important. De plus, sa consommation régulière peut amener la dépression, des dommages aux yeux, de la fatigue et des maux de tête.

5. Le sucre et les édulcorants

Le sucre, principalement le sirop de maïs à haute teneur en glucose-fructose, se retrouve en abondance dans les aliments transformés. Celui-ci est d’ailleurs associé avec l’augmentation du mauvais cholestérol en plus de contribuer au développement de l’obésité et du diabète. Pour contrer ces désavantages du sucre, l’industrie a développé les produits allégés. Ces derniers sont sucrés avec des édulcorants comme l’aspartame, la saccharine et le sucralose. Cependant, ils ne sont pas sans effets, particulièrement l’aspartame qui est toxique pour le cerveau, cancérigène et qui amène une grande variété de maladie dont l’obésité et le diabète (exactement comme le sucre!) et plusieurs autres.

Évidemment il existe plusieurs autres additifs alimentaires, mais il serait trop long de tous les énumérer. Mais, laissez-moi tout de même vous faire prendre conscience de l’importance des additifs.

Quels sont les ingrédients de base du pain ? Farine, levure, eau, un peu de sucre et parfois, du lait, un corps gras. Voici la liste des ingrédients d’un pain acheté à l’épicerie. Ne trouvez-vous pas qu’elle est beaucoup plus longue que le pain fait maison?

Pain maison                                                                                                         Pain acheté

– Farine                                                                                             – Farine de blé
– Eau                                                                                                  – Eau
– Levure                                                                                            – Sucre / glucose-fructose
– Sucre                                                                                               – Huile de canola
– Lait                                                                                                  – Levure
– Sel                                                                                                    – Vinaigre
.                                                                                                           – Stéaroyl-2-lactylate de sodium
                                                                                                            – Propionate de calcium
                                                                                                            – Monoglycérides
                                                                                                            – Phosphate monocalcique
                                                                                                            – Carbonate de calcium
                                                                                                            – Esters tartriques de mono- et diglycérides acétylés

Les ingrédients inscrits en gras et italiques représentent les additifs alimentaires qui ont été ajoutés au pain. Remarquez qu’il y a autant d’additifs dans la liste que d’ingrédients de base.

En conclusion, je vous ai cité 5 additifs alimentaires présents dans les aliments transformés : les colorants alimentaires, les agents de conservation, les émulsifiants, les releveurs de goût de même que le sucre et les édulcorants. J’espère que, dorénavant, vous prendrez le temps de lire les étiquettes afin de bien comprendre ce que vous mangez réellement. Je vous laisse sur une citation de Andy Warhol : « On dit que le temps change les choses, mais, en fait, le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes. »

Références :

Ducas, I. (2010). Halte à l’artificiel!, Protégez-vous, http://www.protegez-vous.ca/sante-et-alimentation/faut-il-avoir-peur-des-colorants-artificiels/halte-a-lartificiel.html [En ligne], page consultée le 23 mai 2015.

Gouget, C. (2008). Danger additifs alimentaires: Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, Paris, Éditions du Chariot d’Or, 155 pages.

International Food Information Council Foundation (2014). Questions & Answers: Do Food colors cause Hyperactivity?, http://www.foodinsight.org/Content/3843/FC_ADHD_QA_3-11.pdf [En ligne], page consultée le 23 mai 2015.

5 règles pour choisir ses friandises pour l’Halloween

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Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Cette semaine, je suis allée acheter mes bonbons pour l’Halloween. Lorsque je suis arrivée au magasin, il y en avait plusieurs étalages, pratiquement jusqu’au plafond! Mais, comment choisir? Voici donc les 5 règles qui ont orientées mon choix.

Règle #1 : Mes principes généraux

  • Acheter seulement des friandises que j’accepte de voir manger mes enfants. Pour moi, c’est assez logique.
  • Acheter des sucreries qui conviennent à tous les groupes d’âge. Par exemple, les bonbons durs, ce n’est pas idéal pour un enfant de 2 ans, il risque de s’étouffer.

Règle #2 : Le sucre

Des friandises non sucrées, je n’en ai jamais vu. Cependant, c’est la teneur en sucre qui varie. Il y a 2 façons de la vérifier. Tout d’abord, le carré de la valeur nutritive : celui-ci est habituellement présent sur l’emballage contenant les bonbons. Les mots glucides et sucres (habituellement par portion) vous donne une bonne indication. La 2e façon de vérifier la teneur en sucre est la liste des ingrédients. Dans cette liste, les ingrédients sont mentionnés par ordre de grandeur, celui inscrit en premier étant présent en plus grande quantité, cette dernière diminuant par la suite.

Attention! Les mots se terminant avec le suffixe –ose ainsi que le sirop de maïs sont tous du sucre! Donc, vous pouvez avoir du sirop de maïs, du glucose et du saccharose, ce qui fait que le sucre devient l’ingrédient principal. À noter que le sucre crée une dépendance, ce qui fait qu’on a toujours le goût d’en consommer de nouveau. Il a bien d’autres effets sur la santé mais le plus notable est l’affaiblissement du système de défenses. Vous remarquerez tous ces nez qui coulent dans les semaines suivant cette fête.

Règle #3 : Les colorants

Les colorants alimentaires donnent ces couleurs éclatantes et attirantes aux friandises. D’ailleurs, ces colorants, qu’on dit synthétiques sont dérivés du pétrole. Pas vraiment étonnant que plusieurs études aient conclu que de faibles doses de colorants synthétiques peuvent provoquer l’hyperactivité ou l’empirer. D’ailleurs, les 6 colorants ciblés sont bannis au Royaume-Uni depuis 2009 à cause des risques qu’ils présentent. Notez que la présence de 2 de ces colorants est parfois indiquée dans la liste des ingrédients : la tartrazine et le rouge allura.

Règle #4 : L’huile minérale

L’huile minérale est directement dérivée du pétrole ou du charbon. On la retrouve habituellement dans les friandises de type jujube. Or, pour moi, donner une sucrerie contenant de l’huile minérale est hors de question, j’aurais l’impression de les empoisonner.

Règle #5 : Respecter le budget

Bien entendu, si je ne veux pas dépenser le budget que j’alloue à l’épicerie en friandises, je dois faire des choix. Alors, le coût de ces sucreries viendra aussi jouer sur mon choix.

Alors, voilà les 5 règles qui guident mes achats de friandises pour l’Halloween :

  • Règle #1 : Des bonbons que mes enfants peuvent manger, peu importe leur âge.
  • Règle #2 : La quantité de sucre qu’ils contiennent.
  • Règle #3 : Les colorants alimentaires.
  • Règle #4 : La présence d’huile minérale.
  • Règle #5 : Le respect de mon budget.

L’important est de choisir parmi ces critères celui qui importe le plus pour vous et ceux que vous êtes prêts à laisser tomber. Maintenant, voulez-vous savoir sur quoi mon choix s’est arrêté? Et bien, croyez-le ou non, je suis repartie du magasin avec… des croustilles!

Références:

Dufty, William, Refined Sugar: The sweetest poison of all…, http://www.globalhealingcenter.com/sugar-problem/refined-sugar-the-sweetest-poison-of-all [En ligne], page consultée le 20 octobre 2014.

Gouget, Corinne (2009). Danger additifs alimentaires: Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, Éditions Chariot d’Or, Paris, 9e édition, 154 pages.

Greene, Dr Alan (2011). Refined sugars and flours, http://www.drgreene.com/refined-sugars-flours/ [En ligne], page consultée le 20 octobre 2014.

International Food Information Council (IFIC) Foundation et US Food and Drup Administration (FDA), (2010). Food ingredients & colors http://www.fda.gov/Food/IngredientsPackagingLabeling/FoodAdditivesIngredients/ucm094211.htm [En ligne], page consultée le 20 octobre 2014.

Liste des 5 choses à penser avant de partir en vacances

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Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Apportez votre crème solaire

En plus de vous couvrir (chapeau, lunettes de soleil, chandail) aux heures de grande exposition (entre 10 et 14 heures), utilisez une bonne crème solaire à base d’oxyde de zinc ou de dioxyde de titane, les filtres chimiques ayant des effets non négligeables sur la peau. Assurez-vous qu’elle offre une bonne protection contre les rayons UVA et UVB du soleil (large spectre) avec un FPS d’au plus 30. Appliquez-la généreusement 20 à 30 minutes avant l’exposition et réappliquez après la baignade, une transpiration abondante ou toutes les 80 minutes.

Hydratez-vous

Apportez avec vous une (ou plusieurs) bouteilles d’eau en acier inoxydable. Attention, celles en plastique sont souvent constituées en polycarbonate, un plastique transparent et très rigide. Elles peuvent libérer du bisphénol A (BPA), une substance chimique ajoutée au plastique qui peut dérégler les hormones dans votre corps. Si vous choisissez des bouteilles à usage unique, évitez de les réutiliser et de les laisser à une chaleur intense (dans l’auto, par exemple) où elles peuvent libérer différentes substances dans votre eau telles que du BPA, des phtalates ou des métaux lourds, qui s’avèrent toxiques. Il peut être utile d’ajouter un peu de sel à votre eau, car lors d’une transpiration abondante, il y a perte non seulement d’eau, mais aussi de sodium, ce qui occasionne souvent de la déshydratation.

Apportez votre insectifuge

Avec le réchauffement des températures, on remarque une migration des insectes porteurs du virus du Nil occidental et des tiques transmettant la maladie de Lyme. Ils ont d’ailleurs fait leur apparition au Québec dans les dernières années. Pour vous protégez des piqûres d’insectes, portez des vêtements longs de couleurs pastelles ainsi que des souliers fermés. Utilisez toujours un insectifuge selon les directives du fabricant et vérifier l’efficacité des ingrédients actifs. Évitez les crèmes solaires insectifuges qui s’avèrent moins efficaces pour protéger du soleil.

N’oubliez pas votre alimentation

Bien que les vacances incitent souvent à des écarts plus ou moins importants et à plus de repas au restaurant, n’oubliez pas que votre alimentation vous donne l’énergie nécessaire pour passer à travers vos journées. Ainsi, il serait dommage que vous soyez plus fatigués au retour de vos vacances qu’à votre départ parce que votre corps a manqué de nutriments essentiels. Voici donc quelques éléments à surveiller :

  • Le sucre : Les boissons et les aliments riches en sucre font grimper rapidement le taux de votre glycémie, ce qui amène une importante libération d’insuline et, 2 heures plus tard, vous avez encore faim pour des aliments sucrés. À la longue, cela épuise le corps.
  • Les aliments transformés : Ils s’avèrent très pratiques, en camping par exemple, mais ils renferment un certain nombre de substances dont votre corps n’a pas besoin : glutamate monosodique, colorants synthétiques, organismes génétiquement modifiés (OGM),agents de conservation, sucre et autres additifs alimentaires.
  • Les fruits et les légumes : N’oubliez pas de les incorporer à votre alimentation. Ils fournissent des vitamines et minéraux essentiels à votre santé, en plus de vous aider à contrer la déshydratation.
  • Les protéines : Elles vous aideront à conserver votre énergie tout au long de la journée. Les noix, les graines et les arachides sont d’excellentes sources de protéines faciles à transporter dans le sac à dos.

Le téléphone cellulaire

Éteignez-le! Vous pouvez toujours l’apporter en cas d’urgence, mais laissez-le fermé. Les réseaux sociaux n’ont pas besoin de savoir que vous êtes en vacances à l’extérieur, vous aurez amplement le temps de le dire à votre retour. Profitez de vos vacances pour décrocher, faire le vide et vivre pleinement en profitant de chaque instant. Il est parfois difficile de vivre ce détachement, car l’utilisation du téléphone cellulaire peut créer une dépendance psychologique. Voilà donc un exercice efficace pour savoir si vous pouvez vous en passer.

Bref, profitez de vos vacances pour vous reposer, faire le plein d’énergie et prendre du temps pour vous et votre famille. C’est le moment de se retrouver avant l’automne où les projets professionnels sont souvent nombreux, avec la rentrée scolaire et le retour à la routine où tout va souvent très vite. Bonnes vacances!

Pourquoi se préoccuper de l’alimentation? – Partie 2

Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Nous avons vu que les résidus de pesticides, la présence d’organismes génétiquement modifiés (OGM) et l’utilisation des antibiotiques dans l’alimentation pouvaient avoir des effets néfastes pour la santé. De quoi faut-il encore se préoccuper?

Les additifs alimentaires

1. Les colorants synthétiques

Un colorant est une teinture, un pigment ou une substance qui, lorsqu’elle est ajoutée à un aliment, un médicament, un cosmétique ou sur le corps humain est capable de lui conférer une couleur. On les utilise pour compenser la perte de couleur due à l’exposition à la lumière, à l’air, à l’humidité et aux variations de température. Ils servent aussi à renforcer les couleurs naturelles et à ajouter de la couleur à des aliments qui, dans le cas contraire, n’auraient pas de couleur ou une couleur différente. Le problème concerne principalement les colorants synthétiques, dérivés du pétrole pour la plupart. En effet, ils sont peu coûteux, leur coloration est intense et uniforme et il en existe une grande variété de nuances. Les colorants synthétiques sont omniprésents dans les aliments : yogourt, céréales, boissons aux fruits, compotes, bonbons, confitures, vinaigrettes, margarine, etc.

Au cours des 30 dernières années, de nombreuses études ont conclu que des petites doses de colorants synthétiques ajoutés aux aliments pouvaient provoquer l’hyperactivité et d’autres problèmes de comportements chez les enfants. D’autres problèmes leur ont aussi été associés : problèmes cognitifs, agressivité, asthme, irritabilité, problèmes de sommeil…Bref, de bonnes raisons pour les prendre au sérieux.

2. Le glutamate monosodique

Le glutamate monosodique (GMS) est un exhausteur de goût, c’est-à-dire qu’il a pour but d’exciter les papilles gustatives des gens qui en consomment et de leur donner l’envie de manger encore plus de l’aliment qui en contient. On le retrouve dans les croustilles, biscuits, assaisonnements, soupes en conserve, repas préparés, etc. En fait, il fait partie intégrante de la plupart des aliments transformés. Le GMS a été associé à l’obésité, la dépression, la désorientation, des dommages aux yeux, la fatigue et des maux de tête. Le problème : sa présence s’avère très difficile à détecter étant donné qu’il se cache sous différents noms dans la liste des ingrédients.

3. Les agents de conservation

Les agents de conservation sont des additifs alimentaires utilisés pour le contrôle des micro-organismes ou pour ralentir l’oxydation des aliments. Ils sont nombreux et on les retrouve pratiquement dans tous les aliments transformés. Leurs noms s’avèrent souvent difficiles à prononcer et leurs effets sont variés : problèmes neurologiques et respiratoires, cancers, allergies, troubles digestifs et bien d’autres.

4. Éviter les additifs alimentaires

Étant donné que les additifs alimentaires sont présents presque partout dans notre alimentation, les façons de les éviter s’avèrent peu nombreuses :

  • Évitez les aliments transformés.
  • Cuisinez à partir d’aliments frais.
  • Lisez les étiquettes attentivement.
  • Si vous ne reconnaissez pas un ingrédient, votre corps ne le reconnaîtra pas non plus.
  • Jardinez avec les enfants, ils apprendront à apprécier le goût naturel des aliments.

Le sucre et autres édulcorants

Le sucre ajouté est défini comme n’importe quel édulcorant calorique contenant une molécule de fructose et qui est ajouté pendant la préparation des aliments. Le sucre raffiné, quant à lui, est complètement dépourvu des minéraux naturellement présents dans la canne à sucre ou la betterave sucrière.

1. Le sirop de glucose-fructose

Un des sucres largement utilisés est le sirop de glucose à haute teneur en fructose ou sirop de maïs. Son utilisation est très répandue étant donné son faible coût et ne crée pas de sentiment de satiété, ce qui permet d’en consommer sans jamais avoir la nausée comme c’est le cas avec le sucre brut comme le miel ou le sirop d’érable. Le sirop de maïs a des effets pervers sur la santé : hypertension, résistance à l’insuline, diabète, obésité, dépendance… Le sucre constitue aussi un important facteur de croissance pour les cellules cancéreuses en plus d’être associé au déclin cognitif.

2. L’aspartame

L’aspartame est un édulcorant synthétique hypocalorique, c’est-à-dire qu’il donne un goût sucré aux aliments sans les calories. On le retrouve dans les boissons gazeuses, la gomme à mâcher, les céréales, les desserts… et surtout dans les produits dits diètes ou zéro calories. Lorsqu’il est métabolisé par le corps, il libère du méthanol qui se transforme en formaldéhyde, une molécule très toxique et cancérigène. Or, les études ont démontré que cette quantité est infime et n’est pas toxique. Cependant, cela demeure une substance toxique qui entre dans notre corps. L’aspartame affecte la mémoire à court terme, peut amener le diabète, la maladie de Parkinson et d’Alzheimer, la fibromyalgie, la fatigue chronique, des maux de tête, des vertiges, etc. Bref, sa consommation n’apporte aucun bienfait.

3. Réduire les aliments sucrés

Le sucre étant omniprésent dans l’alimentation, il s’avère judicieux de choisir son origine.

  • Lisez les étiquettes. Les mots se terminant par –ose (glucose, fructose, sucrose…), sirop de maïs, sucre sont tous des synonymes de sucre.
  • Remplacez les boissons gazeuses et les jus de fruits par de l’eau ou des jus de légumes fraîchement pressés. Ajouter un peu de citron à l’eau pour lui donner une saveur.
  • Ajoutez des fruits à des céréales de grains entiers naturelles et sans sucre.
  • Remplacez les pâtisseries achetées à l’épicerie par des desserts que vous aurez cuisinés vous-mêmes, avec du sucre brut comme le miel ou le sirop d’érable.
  • Récompensez les enfants autrement qu’avec des friandises.
  • Évitez les aliments et boissons « légers », « diètes » ou « zéro calories » qui contiennent souvent de l’aspartame.
  • Cuisinez à partir d’aliments frais et évitez les aliments transformés.

Références :

Bosch, Laurentine, Top 10 food additives to avoid, http://foodmatters.tv/articles-1/top-10-food-additives-to-avoid [En ligne], page consultée le 8 octobre 2013.

Dionne, J-Y (2011). Prudence avec l’aspartame!, http://www.jydionne.com/prudence-avec-l%E2%80%99aspartame/ [En ligne], page consultée le 5 mai 2014.

Gouget, Corinne (2008). Danger additifs alimentaires : Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, Éditions Chariot d’Or, Paris, 150 pages.

Gouvernement du Canada (2012). Autorisation de mise en marché d’additifs alimentaires comme agents de conservation, http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/reglements/DORS-2012-212/page-1.html#h-1[En ligne], page consultée le 5 mai 2014.

Institute for agriculture and trade policy (IATP), (2009). Smart Guide to food dyes: Buying foods that can help learning, http://www.iatp.org/documents/smart-guide-to-food-dyes-buying-foods-that-can-help-learning [En ligne], page consultée le 15 septembre 2013.

International Food Information Council (IFIC) Foundation et US Food and Drup Administration (FDA), (2010). Food ingredients & colors http://www.fda.gov/Food/IngredientsPackagingLabeling/FoodAdditivesIngredients/ucm094211.htm [En ligne], page consultée le 15 septembre 2013.

Lustig, Robert H. et al. (2012). The toxic truth about sugar, Nature, Vol. 482, 27-29.