par Melanie Demers | 31 Mai 2015 | Alimentation, Prévention
Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.
Est-ce qu’il vous arrive de lire les étiquettes des aliments que vous achetez? Benzoate de sodium, lécithine de soya, glutamate monosodique… De quoi s’agit-il? Les ingrédients qui composent les aliments que nous achetons portent parfois des noms imprononçables. Est-ce que vous vous êtes déjà questionné à ce sujet? Je vous expliquerai donc les principales catégories d’additifs alimentaires et pourquoi vous devriez y porter attention.
1. Les colorants
Un colorant alimentaire est une teinture, un pigment ou une substance qui transmet une couleur lorsqu’il est ajouté à un aliment. En fait, les colorants alimentaires sont utilisés pour camoufler la perte de couleur d’un aliment, pour supprimer les variations naturelles de couleur ou pour rendre un aliment moins coloré plus appétissant et plus attirant. Bref, ils ne servent à rien d’autre qu’à un aspect esthétique. Pour ceux qui l’ignorent, les colorants synthétiques sont principalement dérivés du pétrole. Certains d’entre eux ont été associés à l’hyperactivité chez les enfants, à certains types de cancer et à des réactions allergiques. Ils sont généralement identifiés par le mot « colorant » dans la liste des ingrédients.
2. Les agents de conservation
Les agents de conservation sont utilisés pour contrer le développement de micro-organismes ou ralentir l’oxydation des aliments. Ainsi, la raison principale de leur utilisation consiste à prolonger le temps qu’ils peuvent passer sur les tablettes des supermarchés sans perdre leur aspect initial ou sans nous empoisonner. Ils sont associés à des allergies, certains cancers, des maux de tête, des problèmes respiratoires, etc. Dans la liste des ingrédients, on les identifie pas les expressions difficiles à prononcer : BHA, BHT, benzoates, sulphites, etc.
3. Les émulsifiants
Les émulsifiants permettent de stabiliser les préparations en leur apportant le goût et la texture désirés. Ils sont associés à des problèmes digestifs, à des mauvaises assimilations de minéraux, allergies et bien d’autres. Des exemples qu’on retrouve dans la liste des ingrédients : polysorbate, lécithine, diphosphate…
4. Les releveurs de goût
Les releveurs de goût ne modifie pas le goût de l’aliment, mais augmente l’intensité de sa perception. Un des principaux releveurs de goût est le glutamate monosodique, présent dans de nombreux aliments transformés et représenté par plusieurs noms différents. De plus, il agit au niveau du cerveau en inhibant la sensation de satiété, ce qui peut amener un gain de poids important. De plus, sa consommation régulière peut amener la dépression, des dommages aux yeux, de la fatigue et des maux de tête.
5. Le sucre et les édulcorants
Le sucre, principalement le sirop de maïs à haute teneur en glucose-fructose, se retrouve en abondance dans les aliments transformés. Celui-ci est d’ailleurs associé avec l’augmentation du mauvais cholestérol en plus de contribuer au développement de l’obésité et du diabète. Pour contrer ces désavantages du sucre, l’industrie a développé les produits allégés. Ces derniers sont sucrés avec des édulcorants comme l’aspartame, la saccharine et le sucralose. Cependant, ils ne sont pas sans effets, particulièrement l’aspartame qui est toxique pour le cerveau, cancérigène et qui amène une grande variété de maladie dont l’obésité et le diabète (exactement comme le sucre!) et plusieurs autres.
Évidemment il existe plusieurs autres additifs alimentaires, mais il serait trop long de tous les énumérer. Mais, laissez-moi tout de même vous faire prendre conscience de l’importance des additifs.
Quels sont les ingrédients de base du pain ? Farine, levure, eau, un peu de sucre et parfois, du lait, un corps gras. Voici la liste des ingrédients d’un pain acheté à l’épicerie. Ne trouvez-vous pas qu’elle est beaucoup plus longue que le pain fait maison?
Pain maison Pain acheté
– Farine – Farine de blé
– Eau – Eau
– Levure – Sucre / glucose-fructose
– Sucre – Huile de canola
– Lait – Levure
– Sel – Vinaigre
. – Stéaroyl-2-lactylate de sodium
– Propionate de calcium
– Monoglycérides
– Phosphate monocalcique
– Carbonate de calcium
– Esters tartriques de mono- et diglycérides acétylés
Les ingrédients inscrits en gras et italiques représentent les additifs alimentaires qui ont été ajoutés au pain. Remarquez qu’il y a autant d’additifs dans la liste que d’ingrédients de base.
En conclusion, je vous ai cité 5 additifs alimentaires présents dans les aliments transformés : les colorants alimentaires, les agents de conservation, les émulsifiants, les releveurs de goût de même que le sucre et les édulcorants. J’espère que, dorénavant, vous prendrez le temps de lire les étiquettes afin de bien comprendre ce que vous mangez réellement. Je vous laisse sur une citation de Andy Warhol : « On dit que le temps change les choses, mais, en fait, le temps ne fait que passer et nous devons changer les choses nous-mêmes. »
Références :
Ducas, I. (2010). Halte à l’artificiel!, Protégez-vous, http://www.protegez-vous.ca/sante-et-alimentation/faut-il-avoir-peur-des-colorants-artificiels/halte-a-lartificiel.html [En ligne], page consultée le 23 mai 2015.
Gouget, C. (2008). Danger additifs alimentaires: Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, Paris, Éditions du Chariot d’Or, 155 pages.
International Food Information Council Foundation (2014). Questions & Answers: Do Food colors cause Hyperactivity?, http://www.foodinsight.org/Content/3843/FC_ADHD_QA_3-11.pdf [En ligne], page consultée le 23 mai 2015.
par Melanie Demers | 23 Oct 2014 | Alimentation, Prévention, Santé des enfants
Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.
Cette semaine, je suis allée acheter mes bonbons pour l’Halloween. Lorsque je suis arrivée au magasin, il y en avait plusieurs étalages, pratiquement jusqu’au plafond! Mais, comment choisir? Voici donc les 5 règles qui ont orientées mon choix.
Règle #1 : Mes principes généraux
- Acheter seulement des friandises que j’accepte de voir manger mes enfants. Pour moi, c’est assez logique.
- Acheter des sucreries qui conviennent à tous les groupes d’âge. Par exemple, les bonbons durs, ce n’est pas idéal pour un enfant de 2 ans, il risque de s’étouffer.
Règle #2 : Le sucre
Des friandises non sucrées, je n’en ai jamais vu. Cependant, c’est la teneur en sucre qui varie. Il y a 2 façons de la vérifier. Tout d’abord, le carré de la valeur nutritive : celui-ci est habituellement présent sur l’emballage contenant les bonbons. Les mots glucides et sucres (habituellement par portion) vous donne une bonne indication. La 2e façon de vérifier la teneur en sucre est la liste des ingrédients. Dans cette liste, les ingrédients sont mentionnés par ordre de grandeur, celui inscrit en premier étant présent en plus grande quantité, cette dernière diminuant par la suite.
Attention! Les mots se terminant avec le suffixe –ose ainsi que le sirop de maïs sont tous du sucre! Donc, vous pouvez avoir du sirop de maïs, du glucose et du saccharose, ce qui fait que le sucre devient l’ingrédient principal. À noter que le sucre crée une dépendance, ce qui fait qu’on a toujours le goût d’en consommer de nouveau. Il a bien d’autres effets sur la santé mais le plus notable est l’affaiblissement du système de défenses. Vous remarquerez tous ces nez qui coulent dans les semaines suivant cette fête.
Règle #3 : Les colorants
Les colorants alimentaires donnent ces couleurs éclatantes et attirantes aux friandises. D’ailleurs, ces colorants, qu’on dit synthétiques sont dérivés du pétrole. Pas vraiment étonnant que plusieurs études aient conclu que de faibles doses de colorants synthétiques peuvent provoquer l’hyperactivité ou l’empirer. D’ailleurs, les 6 colorants ciblés sont bannis au Royaume-Uni depuis 2009 à cause des risques qu’ils présentent. Notez que la présence de 2 de ces colorants est parfois indiquée dans la liste des ingrédients : la tartrazine et le rouge allura.
Règle #4 : L’huile minérale
L’huile minérale est directement dérivée du pétrole ou du charbon. On la retrouve habituellement dans les friandises de type jujube. Or, pour moi, donner une sucrerie contenant de l’huile minérale est hors de question, j’aurais l’impression de les empoisonner.
Règle #5 : Respecter le budget
Bien entendu, si je ne veux pas dépenser le budget que j’alloue à l’épicerie en friandises, je dois faire des choix. Alors, le coût de ces sucreries viendra aussi jouer sur mon choix.
Alors, voilà les 5 règles qui guident mes achats de friandises pour l’Halloween :
- Règle #1 : Des bonbons que mes enfants peuvent manger, peu importe leur âge.
- Règle #2 : La quantité de sucre qu’ils contiennent.
- Règle #3 : Les colorants alimentaires.
- Règle #4 : La présence d’huile minérale.
- Règle #5 : Le respect de mon budget.
L’important est de choisir parmi ces critères celui qui importe le plus pour vous et ceux que vous êtes prêts à laisser tomber. Maintenant, voulez-vous savoir sur quoi mon choix s’est arrêté? Et bien, croyez-le ou non, je suis repartie du magasin avec… des croustilles!
Références:
Dufty, William, Refined Sugar: The sweetest poison of all…, http://www.globalhealingcenter.com/sugar-problem/refined-sugar-the-sweetest-poison-of-all [En ligne], page consultée le 20 octobre 2014.
Gouget, Corinne (2009). Danger additifs alimentaires: Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, Éditions Chariot d’Or, Paris, 9e édition, 154 pages.
Greene, Dr Alan (2011). Refined sugars and flours, http://www.drgreene.com/refined-sugars-flours/ [En ligne], page consultée le 20 octobre 2014.
International Food Information Council (IFIC) Foundation et US Food and Drup Administration (FDA), (2010). Food ingredients & colors http://www.fda.gov/Food/IngredientsPackagingLabeling/FoodAdditivesIngredients/ucm094211.htm [En ligne], page consultée le 20 octobre 2014.
par Melanie Demers | 7 Mai 2014 | Alimentation, Prévention
Mélanie Demers, inf. B.Sc.
Nous avons vu que les résidus de pesticides, la présence d’organismes génétiquement modifiés (OGM) et l’utilisation des antibiotiques dans l’alimentation pouvaient avoir des effets néfastes pour la santé. De quoi faut-il encore se préoccuper?
Les additifs alimentaires
1. Les colorants synthétiques
Un colorant est une teinture, un pigment ou une substance qui, lorsqu’elle est ajoutée à un aliment, un médicament, un cosmétique ou sur le corps humain est capable de lui conférer une couleur. On les utilise pour compenser la perte de couleur due à l’exposition à la lumière, à l’air, à l’humidité et aux variations de température. Ils servent aussi à renforcer les couleurs naturelles et à ajouter de la couleur à des aliments qui, dans le cas contraire, n’auraient pas de couleur ou une couleur différente. Le problème concerne principalement les colorants synthétiques, dérivés du pétrole pour la plupart. En effet, ils sont peu coûteux, leur coloration est intense et uniforme et il en existe une grande variété de nuances. Les colorants synthétiques sont omniprésents dans les aliments : yogourt, céréales, boissons aux fruits, compotes, bonbons, confitures, vinaigrettes, margarine, etc.
Au cours des 30 dernières années, de nombreuses études ont conclu que des petites doses de colorants synthétiques ajoutés aux aliments pouvaient provoquer l’hyperactivité et d’autres problèmes de comportements chez les enfants. D’autres problèmes leur ont aussi été associés : problèmes cognitifs, agressivité, asthme, irritabilité, problèmes de sommeil…Bref, de bonnes raisons pour les prendre au sérieux.
2. Le glutamate monosodique
Le glutamate monosodique (GMS) est un exhausteur de goût, c’est-à-dire qu’il a pour but d’exciter les papilles gustatives des gens qui en consomment et de leur donner l’envie de manger encore plus de l’aliment qui en contient. On le retrouve dans les croustilles, biscuits, assaisonnements, soupes en conserve, repas préparés, etc. En fait, il fait partie intégrante de la plupart des aliments transformés. Le GMS a été associé à l’obésité, la dépression, la désorientation, des dommages aux yeux, la fatigue et des maux de tête. Le problème : sa présence s’avère très difficile à détecter étant donné qu’il se cache sous différents noms dans la liste des ingrédients.
3. Les agents de conservation
Les agents de conservation sont des additifs alimentaires utilisés pour le contrôle des micro-organismes ou pour ralentir l’oxydation des aliments. Ils sont nombreux et on les retrouve pratiquement dans tous les aliments transformés. Leurs noms s’avèrent souvent difficiles à prononcer et leurs effets sont variés : problèmes neurologiques et respiratoires, cancers, allergies, troubles digestifs et bien d’autres.
4. Éviter les additifs alimentaires
Étant donné que les additifs alimentaires sont présents presque partout dans notre alimentation, les façons de les éviter s’avèrent peu nombreuses :
- Évitez les aliments transformés.
- Cuisinez à partir d’aliments frais.
- Lisez les étiquettes attentivement.
- Si vous ne reconnaissez pas un ingrédient, votre corps ne le reconnaîtra pas non plus.
- Jardinez avec les enfants, ils apprendront à apprécier le goût naturel des aliments.
Le sucre et autres édulcorants
Le sucre ajouté est défini comme n’importe quel édulcorant calorique contenant une molécule de fructose et qui est ajouté pendant la préparation des aliments. Le sucre raffiné, quant à lui, est complètement dépourvu des minéraux naturellement présents dans la canne à sucre ou la betterave sucrière.
1. Le sirop de glucose-fructose
Un des sucres largement utilisés est le sirop de glucose à haute teneur en fructose ou sirop de maïs. Son utilisation est très répandue étant donné son faible coût et ne crée pas de sentiment de satiété, ce qui permet d’en consommer sans jamais avoir la nausée comme c’est le cas avec le sucre brut comme le miel ou le sirop d’érable. Le sirop de maïs a des effets pervers sur la santé : hypertension, résistance à l’insuline, diabète, obésité, dépendance… Le sucre constitue aussi un important facteur de croissance pour les cellules cancéreuses en plus d’être associé au déclin cognitif.
2. L’aspartame
L’aspartame est un édulcorant synthétique hypocalorique, c’est-à-dire qu’il donne un goût sucré aux aliments sans les calories. On le retrouve dans les boissons gazeuses, la gomme à mâcher, les céréales, les desserts… et surtout dans les produits dits diètes ou zéro calories. Lorsqu’il est métabolisé par le corps, il libère du méthanol qui se transforme en formaldéhyde, une molécule très toxique et cancérigène. Or, les études ont démontré que cette quantité est infime et n’est pas toxique. Cependant, cela demeure une substance toxique qui entre dans notre corps. L’aspartame affecte la mémoire à court terme, peut amener le diabète, la maladie de Parkinson et d’Alzheimer, la fibromyalgie, la fatigue chronique, des maux de tête, des vertiges, etc. Bref, sa consommation n’apporte aucun bienfait.
3. Réduire les aliments sucrés
Le sucre étant omniprésent dans l’alimentation, il s’avère judicieux de choisir son origine.
- Lisez les étiquettes. Les mots se terminant par –ose (glucose, fructose, sucrose…), sirop de maïs, sucre sont tous des synonymes de sucre.
- Remplacez les boissons gazeuses et les jus de fruits par de l’eau ou des jus de légumes fraîchement pressés. Ajouter un peu de citron à l’eau pour lui donner une saveur.
- Ajoutez des fruits à des céréales de grains entiers naturelles et sans sucre.
- Remplacez les pâtisseries achetées à l’épicerie par des desserts que vous aurez cuisinés vous-mêmes, avec du sucre brut comme le miel ou le sirop d’érable.
- Récompensez les enfants autrement qu’avec des friandises.
- Évitez les aliments et boissons « légers », « diètes » ou « zéro calories » qui contiennent souvent de l’aspartame.
- Cuisinez à partir d’aliments frais et évitez les aliments transformés.
Références :
Bosch, Laurentine, Top 10 food additives to avoid, http://foodmatters.tv/articles-1/top-10-food-additives-to-avoid [En ligne], page consultée le 8 octobre 2013.
Dionne, J-Y (2011). Prudence avec l’aspartame!, http://www.jydionne.com/prudence-avec-l%E2%80%99aspartame/ [En ligne], page consultée le 5 mai 2014.
Gouget, Corinne (2008). Danger additifs alimentaires : Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, Éditions Chariot d’Or, Paris, 150 pages.
Gouvernement du Canada (2012). Autorisation de mise en marché d’additifs alimentaires comme agents de conservation, http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/reglements/DORS-2012-212/page-1.html#h-1[En ligne], page consultée le 5 mai 2014.
Institute for agriculture and trade policy (IATP), (2009). Smart Guide to food dyes: Buying foods that can help learning, http://www.iatp.org/documents/smart-guide-to-food-dyes-buying-foods-that-can-help-learning [En ligne], page consultée le 15 septembre 2013.
International Food Information Council (IFIC) Foundation et US Food and Drup Administration (FDA), (2010). Food ingredients & colors http://www.fda.gov/Food/IngredientsPackagingLabeling/FoodAdditivesIngredients/ucm094211.htm [En ligne], page consultée le 15 septembre 2013.
Lustig, Robert H. et al. (2012). The toxic truth about sugar, Nature, Vol. 482, 27-29.
par Melanie Demers | 26 Jan 2014 | Alimentation
Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.
Vos enfants consomment-ils des boissons gazeuses? Savez-vous vraiment ce qu’elles contiennent? Voici une revue de quelques ingrédients les composant.
Sirop de glucose-fructose
Le sirop de glucose-fructose ou sirop de maïs constitue généralement un des principaux ingrédients dans les boissons gazeuses. Le problème avec ce type de sucre est qu’il fait monter la glycémie en flèche créant ainsi une sécrétion abondante d’insuline. Deux heures plus tard, cela provoque une sensation de faim avec une attirance pour les aliments sucrés et le cycle continue, contribuant ainsi à créer une dépendance.
Aspartame
L’aspartame est généralement dans les boissons dites « diètes » ou « zéro calories ». Il s’agit d’un succédané de sucre dont l’usage s’est généralisé dans les années 90 et ce, particulièrement chez les diabétiques. Son avantage est qu’il ne fait pas augmenter la glycémie. Il s’agit aussi d’une excitotoxine, c’est-à-dire que son métabolisme entraîne l’augmentation du taux d’aspartate au cerveau. Cette substance n’est pas toxique, mais peut provoquer une sur-stimulation susceptible de provoquer des effets indésirables comme des maux de tête, des convulsions, des étourdissements, troubles du rythme cardiaque… Sans compter le risque de cancer énoncé par certains chercheurs.
Colorant caramel
Le colorant caramel est ajouté à plusieurs boissons gazeuses, leur donnant une couleur ambrée supposée les rendre plus appétissantes. Cependant, ce colorant artificiel, un de ceux les plus utilisés au monde, contient souvent une substance cancérigène (qui cause le cancer) appelée 4-methylimidazole (4-Mel). En fait, cette dernière est considérée comme étant possiblement cancérigène chez l’humain. L’état de la Californie a d’ailleurs légiféré quant à la quantité maximale de 4-Mel pouvant être consommée sans que le produit en contenant le mentionne et cette quantité est de 29 microgrammes par jour. Or, Consumer Reports a réalisé une étude, dont les résultats ont été publiés en janvier 2014, qui a démontré la présence de plus de 29 microgrammes de 4-Mel par canette ou bouteille de boisson gazeuse telle Pepsi One et Malta Goya alors que celles de Coke, Coke diète et Coke zéro en contenaient moins de 5 microgrammes par canette. Cependant, selon les experts de Consumers Report, une canette de boisson gazeuse ne devrait pas en contenir plus de 3 microgrammes.
Huile végétale bromée
L’huile végétale bromée est utilisée comme émulsifiant dans les boissons citronnées. Cependant, cette substance a été inventée par l’industrie pour être utilisée comme apprêt ignifuge. Ainsi, vous retrouvez peut-être cette substance dans votre boisson gazeuse ET dans votre fauteuil préféré! D’ailleurs, sa présence est bannie dans les aliments et boissons, tant en Europe qu’au Japon, mais sa présence est toujours tolérée au Canada. L’huile végétale bromée s’accumule dans les tissus humains tout comme les autres produits bromés utilisés comme ignifugeants. La consommation de grandes quantités d’huile végétale bromée a été associée à des lésions au niveau de la peau, des pertes de mémoire, des problèmes nerveux, une perte de coordination musculaire, des maux de tête et de la fatigue.
La solution?
Les boissons gazeuses ne sont pas des aliments essentiels à la consommation même si elles s’avèrent très peu dispendieuses.. Cependant, elles peuvent facilement être remplacées par d’autres breuvages de meilleure qualité et moins dommageables pour la santé et cela à un coût encore plus faible. La solution la moins dispendieuse : l’EAU. Buvez de l’eau, c’est ce qui est le meilleur pour votre santé et celle de vos enfants.
Références :
Cicolella André et Dorothée Benoit Browaeys (2005). Alertes santé : Experts et citoyens face aux intérêts privés, France, Fayard, 422 pages.
Coca-Cola, Découvrir la gamme, http://www.coca-cola.fr/ [En ligne], page consultée le 26 janvier 2014.
Consumer Reports (2014). Caramel color : The health risk that may be in your soda, http://www.consumerreports.org/cro/caramelcolor0114.htm# [En ligne], page consultée le 26 janvier 2014.
Dionne, Jean-Yves (2011). Prudence avec l’aspartame!, http://www.jydionne.com/prudence-avec-l%E2%80%99aspartame/ [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.
Gouget, Corinne (2008). Danger additifs alimentaires : Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner , Éditions Chariot d’Or, Paris, 150 pages.
Israel, Brett (2013). PepsiCo drops brominated chemical from Gatorade, http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/news/2013/pepsico-brominated-beverages [En ligne], page consultée le 26 janvier 2014.
Mills, Carys (2012). Brominated vegetalbe oil : PepsiCo and Coca-Cola not removing chemical from Canadian drinks, http://www.thestar.com/news/world/2012/12/18/brominated_vegetable_oil_pepsico_and_cocacola_not_removing_chemical_from_canadian_drinks.html [En ligne], page consultée le 26 janvier 2014.
Pepsico Canada, Les marques Pepsi, http://www.pepsico.ca/fr/Marques/Les-marques-Pepsi.html#AMP-Endurance_NHP_fb [En ligne], page consultée le 26 janvier 2014.
Weill, Pierre (2010). Mon assiette, ma santé, ma planète, Plon, France, 278 pages.
par Melanie Demers | 19 Déc 2013 | Cosmétiques
Par Mélanie Demers, inf.B.Sc.
Qu’ils soient destinés aux enfants ou aux adultes, les produits de soins personnels ou cosmétiques méritent qu’on s’intéresse davantage à leur contenu. En effet, il existe près de 10 500 produits chimiques industriels les composant comme des agents cancérigènes, des pesticides, des perturbateurs endocriniens, des agents toxiques pour le système reproducteur, des plastifiants, des solvants, etc. Au Canada, c’est environ 80% de ces produits qui contiennent au moins un de ces ingrédients.
Cosmétiques ou produits de soins personnels?
Ici, cosmétiques et produits de soins personnels sont utilisés de façon interchangeable. Ainsi, on parle bien sûr des produits d’esthétiques (maquillage, rouge à lèvre, vernis à ongles…), mais aussi du dentifrice, des déodorants, des différentes crèmes (pour les mains, le visage, le corps, de jour, de nuit…), des shampoings, des savons, des produits coiffants… Bref, tout ce que vous utilisez chaque jour pour vous sentir propre et beau/belle. Malheureusement, ceci inclut aussi tous les produits destinés aux enfants : shampoings, bain moussant, crèmes, etc. De plus, une femme utilise, en moyenne, 12 cosmétiques par jour, ce qui peut augmenter jusqu’à 16 chez les adolescentes, et 6 chez les hommes.
BHA et BHT
Le BHA (Hydroxyanisole butylé) et le BHT (Hydroxytoluène butylé) sont utilisés comme agents de conservation et stabilisateurs dans les cosmétiques. On les retrouvent dans les produits hydratants, le maquillage, les baumes et rouges à lèvres, certaines fragrances et plusieurs autres produits.
Ils ont été liés à des effets indésirables sur la thyroïde, sont cancérigènes et suspectés d’interférer avec les fonctions hormonales. Ils possèdent aussi le potentiel d’induire des réactions allergiques au niveau de la peau. Ils s’avèrent nocifs pour les poissons et la faune.
Les colorants dérivés du goudron de houille : p-phenylenediamine et des colorants identifiés par « CI » suivi de cinq chiffres
Le p-phenylenediamine se retrouve principalement dans les teintures pour cheveux alors que les autres colorants peuvent se retrouver dans plusieurs autres produits cosmétiques.
Ils agissent en tant que sensibilisateurs, c’est-à-dire qu’ils ont le potentiel de déclencher des réactions allergiques. Ils ont été associés au cancer de la vessie chez les coiffeurs stylistes et ceux utilisant régulièrement des teintures à cheveux. De plus, ils peuvent contenir des métaux lourds, toxiques pour le cerveau.
DEA, cocamide DEA et lauramide DEA
Ils se retrouvent principalement dans les crèmes et les produits moussants comme les shampoings et certains produits hydratants. Ils s’avèrent susceptibles de réagir avec d’autres substances et de former des composés cancérigènes (nitrosamines). De plus, ils sont nocifs pour les poissons et la faune.
Certains peuvent être listés sur les étiquettes, mais plusieurs sont cachés dans le terme « fragrance » ou « parfum ». Le DEHP (di 2-ethyl hexyl phtalate) est d’ailleurs interdit et a été classifié comme carcinogène humain probable, même s’il est encore parfois utilisé dans certains produits. Le DEP (diethyl phtalate) est un solvant pour les fragrances qui a été associé avec des effets indésirables sur le système reproducteur. Le phtalate de dibutyle sert de plastifiant dans le vernis à ongles et est considéré comme toxique pour le système reproducteur.
Les libérateurs de formaldéhyde : DMDM hydantoin, diazolidinyl urea, imidazolidinyl urea, methenamine, quaternium-15 et sodium hydroxymethylglycinate
Ils sont utilisés comme agents de conservation dans de nombreux cosmétiques tels divers produits capillaires, des hydratants, etc. Ces substances libèrent de petites quantités de formaldéhyde, une substance cancérigène liée à la leucémie, de façon lente et continue.
Les parabènes : méthylparabène, butylparabène et propylparabène
Les parabènes sont utilisés comme agents de conservation dans de nombreux produits hydratants, savons et shampoings. Ces substances chimiques imitent les hormones, ont été trouvées dans des tumeurs mammaires et sont suspectées interférer avec les fonctions reproductrices chez les mâles.
Voilà une partie des ingrédients à vérifier lorsque vous achetez un cosmétique. La suite à venir dans la partie 2.
Références :
Environmental defence (2012). The manscape : The dir on toxic ingredients in men’s body care products, Toronto, 28 pages, disponible au http://environmentaldefence.ca/themanscape [En ligne].
Gue, Lisa (2010). Ce qui importe le plus, c’est le contenu, Fondation David Suzuki, Vancouver, 32 pages, disponible au http://www.davidsuzuki.org/fr/publications/rapports/2010/sondage-sur-les-ingredients-toxiques-contenus-dans-nos-produits-cosmetiques/ [En ligne].
The campaign for safe cosmetics, Nonprofits: Endorse the campaign, http://safecosmetics.org/section.php?id=45#platform [En ligne], page consultée le 18 décembre 2013.
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