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Des boissons gazeuses cancérigènes ou carrément toxiques?

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Vos enfants consomment-ils des boissons gazeuses? Savez-vous vraiment ce qu’elles contiennent? Voici une revue de quelques ingrédients les composant.

Sirop de glucose-fructose

Le sirop de glucose-fructose ou sirop de maïs constitue généralement un des principaux ingrédients dans les boissons gazeuses. Le problème avec ce type de sucre est qu’il fait monter la glycémie en flèche créant ainsi une sécrétion abondante d’insuline. Deux heures plus tard, cela provoque une sensation de faim avec une attirance pour les aliments sucrés et le cycle continue, contribuant ainsi à créer une dépendance.

Aspartame

L’aspartame est généralement dans les boissons dites « diètes » ou « zéro calories ». Il s’agit d’un succédané de sucre dont l’usage s’est généralisé dans les années 90 et ce, particulièrement chez les diabétiques. Son avantage est qu’il ne fait pas augmenter la glycémie. Il s’agit aussi d’une excitotoxine, c’est-à-dire que son métabolisme entraîne l’augmentation du taux d’aspartate au cerveau. Cette substance n’est pas toxique, mais peut provoquer une sur-stimulation susceptible de provoquer des effets indésirables comme des maux de tête, des convulsions, des étourdissements, troubles du rythme cardiaque… Sans compter le risque de cancer énoncé par certains chercheurs.

Colorant caramel

Le colorant caramel est ajouté à plusieurs boissons gazeuses, leur donnant une couleur ambrée supposée les rendre plus appétissantes. Cependant, ce colorant artificiel, un de ceux les plus utilisés au monde, contient souvent une substance cancérigène (qui cause le cancer) appelée 4-methylimidazole (4-Mel). En fait, cette dernière est considérée comme étant possiblement cancérigène chez l’humain. L’état de la Californie a d’ailleurs légiféré quant à la quantité maximale de 4-Mel pouvant être consommée sans que le produit en contenant le mentionne et cette quantité est de 29 microgrammes par jour. Or, Consumer Reports a réalisé une étude, dont les résultats ont été publiés en janvier 2014, qui a démontré la présence de plus de 29 microgrammes de 4-Mel par canette ou bouteille de boisson gazeuse telle Pepsi One et Malta Goya alors que celles de Coke, Coke diète et Coke zéro en contenaient moins de 5 microgrammes par canette. Cependant, selon les experts de Consumers Report, une canette de boisson gazeuse ne devrait pas en contenir plus de 3 microgrammes.

Huile végétale bromée

L’huile végétale bromée est utilisée comme émulsifiant dans les boissons citronnées. Cependant, cette substance a été inventée par l’industrie pour être utilisée comme apprêt ignifuge. Ainsi, vous retrouvez peut-être cette substance dans votre boisson gazeuse ET dans votre fauteuil préféré! D’ailleurs, sa présence est bannie dans les aliments et boissons, tant en Europe qu’au Japon, mais sa présence est toujours tolérée au Canada. L’huile végétale bromée s’accumule dans les tissus humains tout comme les autres produits bromés utilisés comme ignifugeants. La consommation de grandes quantités d’huile végétale bromée a été associée à des lésions au niveau de la peau, des pertes de mémoire, des problèmes nerveux, une perte de coordination musculaire, des maux de tête et de la fatigue.

La solution?

Les boissons gazeuses ne sont pas des aliments essentiels à la consommation même si elles s’avèrent très peu dispendieuses.. Cependant, elles peuvent facilement être remplacées par d’autres breuvages de meilleure qualité et moins dommageables pour la santé et cela à un coût encore plus faible. La solution la moins dispendieuse : l’EAU. Buvez de l’eau, c’est ce qui est le meilleur pour votre santé et celle de vos enfants.

Références :

Cicolella André et Dorothée Benoit Browaeys (2005). Alertes santé : Experts et citoyens face aux intérêts privés, France, Fayard, 422 pages.

Coca-Cola, Découvrir la gamme, http://www.coca-cola.fr/ [En ligne], page consultée le 26 janvier 2014.

Consumer Reports (2014). Caramel color : The health risk that may be in your soda, http://www.consumerreports.org/cro/caramelcolor0114.htm# [En ligne], page consultée le 26 janvier 2014.

Dionne, Jean-Yves (2011). Prudence avec l’aspartame!, http://www.jydionne.com/prudence-avec-l%E2%80%99aspartame/  [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Gouget, Corinne (2008). Danger additifs alimentaires : Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner , Éditions Chariot d’Or, Paris, 150 pages.

Israel, Brett (2013). PepsiCo drops brominated chemical from Gatorade, http://www.environmentalhealthnews.org/ehs/news/2013/pepsico-brominated-beverages [En ligne], page consultée le 26 janvier 2014.

Mills, Carys (2012). Brominated vegetalbe oil : PepsiCo and Coca-Cola not removing chemical from Canadian drinks, http://www.thestar.com/news/world/2012/12/18/brominated_vegetable_oil_pepsico_and_cocacola_not_removing_chemical_from_canadian_drinks.html [En ligne], page consultée le 26 janvier 2014.

Pepsico Canada, Les marques Pepsi, http://www.pepsico.ca/fr/Marques/Les-marques-Pepsi.html#AMP-Endurance_NHP_fb [En ligne], page consultée le 26 janvier 2014.

Weill, Pierre (2010). Mon assiette, ma santé, ma planète, Plon, France, 278 pages.

Des organismes génétiquement modifiés dans votre assiette

Par Mélanie Demers, inf.B.Sc.

On entend de plus en plus parler d’organismes génétiquement modifiés (OGM) et de leur étiquetage. D’ailleurs, le Canada vient d’approuver la culture d’œufs de saumon génétiquement modifiés (GM) et cette décision se trouve très controversée. Pourquoi?

Qu’est-ce qu’un OGM?

Un OGM est un organisme vivant créé artificiellement par des techniques de manipulation génétique. En fait, il s’agit de prendre un ou plusieurs gènes dans un organisme et de les insérer dans un autre afin de donner à ce dernier des propriétés particulières. Pour plus d’informations : http://vimeo.com/6793959

Où les retrouve-t-on?

Actuellement, dans le monde, les principales cultures OGM sont : le soya GM (50%), le maïs GM (31%), le coton GM (14%) et le canola GM (5%). Près de 90% des cultures OGM dans le monde se situent en Amérique, principalement aux États-Unis (53%), en Argentine (18%), au Brésil (11,5%) et au Canada (6,1%). De plus, ce type de culture sert surtout à nourrir le bétail et les animaux d’élevage.

Au Canada, les OGM présentement cultivés et commercialisés sont le canola, le maïs, le soya ainsi que la betterave sucrière et ils se retrouvent dans près de 70% des produits transformés sur les tablettes des supermarchés. Du maïs OGM sucré destiné à la consommation humaine a même été retrouvé dans les épiceries du Québec au cours de la saison 2013, mais aucun moyen de le savoir sans demander des informations, car ils ne sont pas étiquetés.

Quels sont les risques pour la santé?

Les risques de la consommation d’OGM sur la santé n’ont pas été étudiés à long terme, ce qui laisse planer le doute quant à leur innocuité. En fait, une étude très controversée, publiée en 2012, a étudié l’effet de la consommation de maïs OGM résistant à l’herbicide Roundup sur la santé de rats, pendant une période de 2 ans. Les résultats obtenus sont effarants. Les femelles ont développé des tumeurs mammaires importantes, leur hypophyse a été grandement affectée et les hormones sexuelles, complètement débalancées. De plus, parmi celles nourries au maïs OGM, il y a eu 2 à 3 fois plus de morts que parmi celles qui ne l’étaient pas et elles sont mortes beaucoup plus rapidement. Parmi les mâles nourris aux OGM, on a noté une congestion et une nécrose du foie 2,5 à 5,5 fois plus élevé que parmi ceux qui ne l’étaient pas. Les néphropathies marquées et sévères étaient 1,3 à 2,3 fois plus fréquentes de même que des tumeurs 4 fois plus grosses apparaissant 600 jours plus tôt. Cette étude s’est avérée très controversée, mais il faut savoir que Monsanto, la multinationale à l’origine de ce maïs et de l’herbicide associé, est l’une des plus puissante au monde : elle détient 90% des semences OGM mondiales et elle n’a peut-être pas apprécié la publication de cette étude. Bref, un an après sa parution, on en parle encore.

Néanmoins, certains risques potentiels liés à la consommation d’OGM ont été clairement identifiés. Tout d’abord, les allergies. Celles-ci sont causées par la réaction exagérée de l’organisme à des protéines et les gènes constituent la base de la fabrication des protéines. Donc, les nouvelles protéines modifiées s’avèrent susceptibles de provoquer des allergies alimentaires.

De plus, ce type de culture utilise de nombreux pesticides qui ont le pouvoir de perturber l’équilibre des différentes hormones dans notre corps, et ce, en très petite quantité. Or, cela peut altérer la fonction sexuelle et reproductrice, la croissance et le comportement. Les femmes et les jeunes enfants représentent les personnes les plus à risque quant à la consommation d’OGM.

De plus, les effets sur l’environnement sont indéniables : pollution de l’eau et des sols due à l’utilisation grandissante de pesticides, contamination du patrimoine génétique d’autres plantes, la déforestation, etc. Les effets peuvent aller bien au-delà de ceux présentés ici, mais seules des études à long terme et en quantités suffisantes pourront nous éclairer sur ce point.

L’avenir des OGM

Les grandes multinationales travaillent sans relâche pour introduire de nouvelles cultures OGM. En novembre 2013, le gouvernement canadien a d’ailleurs approuvé la production commerciale d’œufs de saumon GM. Ce poisson pourrait devenir le premier animal GM à être autorisé pour la consommation humaine.

La luzerne OGM résistante à l’herbicide Roundup a déjà été approuvée aux États-Unis et pourrait l’être rapidement au Canada. Une pomme GM qui ne brunit pas au contact de l’air serait aussi près d’une approbation de commercialisation au Canada et aux États-Unis. D’autres OGM approuvés mais non cultivés au Canada pourraient se retrouver dans nos épiceries dans les prochaines années : pomme de terre, tomate, lin, riz, courge et papaye.

L’étiquetage des OGM

Il s’avère impossible de déceler un OGM s’il n’est pas étiqueté et au Canada, cet étiquetage n’est pas obligatoire. Aux États-Unis, certains états ont réussi à légiférer cet étiquetage, mais la puissance des multinationales a fait avorter plusieurs de ces projets de loi. Présentement, dans le monde, l’étiquetage des OGM est obligatoire dans une soixantaine de pays.

Par conséquent, un des rares moyens d’éloigner la présence d’OGM dans notre assiette est d’éviter les produits contenant des ingrédients provenant des grandes cultures OGM soient le canola, le soya et le maïs. Mais, là encore, la certitude n’est pas absolue. L’unique solution est de consommer des aliments biologiques et locaux, car les OGM sont interdits en culture biologique et lorsque l’aliment est local, il est plus facile d’identifier le type de culture à son origine. Finalement, il vous reste toujours la possibilité de cultiver vous-mêmes vos légumes et d’élever vos propres animaux.

Références :

Générations futures, Qu’est-ce qu’un OGM?, http://www.generations-futures.fr/sinformer/ogm/quest-ce-quun-ogm/ [En ligne], page consultée le 12 décembre 2013.

Greenpeace France, Des OGM dans nos assiettes, http://www.greenpeace.org/france/fr/campagnes/ogm/fiches-thematiques/des-ogm-dans-nos-assiettes/ [En ligne], page consultée le 12 décembre 2013.

Greenpeace France, Le génie génétique en agriculture, http://www.greenpeace.org/france/fr/campagnes/ogm/fiches-thematiques/le-genie-genetique-en-agricult/ [En ligne], page consultée le 12 décembre 2013.

Greenpeace France, Menaces et dangers des OGM, http://www.greenpeace.org/france/fr/campagnes/ogm/fiches-thematiques/menaces-et-dangers-des-ogm/#a2 [En ligne], page consultée le 12 décembre 2013.

InfoOGM, États-Unis : Bientôt un étiquetage obligatoire des OGM dans le Connecticut?, http://www.infogm.org/spip.php?article5432 [En ligne], page consultée le 12 décembre 2013.

Séralini, G. et al. (2012) Long term toxicity of a Roundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize, Food and chemical toxicology, 50(11), 4221-4231.

Vigilance OGM, C’est quoi?, http://www.infoogm.qc.ca/les-ogm/cest-quoi/ [En ligne], page consultée le 12 décembre 2013.

Vigilance OGM, Dans nos assiettes?, http://www.infoogm.qc.ca/ou-sont-les-ogm/dans-nos-assiettes/ [En ligne], page consultée le 12 décembre 2013.

Vigilance OGM, Les OGM qui « poussent », http://www.infoogm.qc.ca/ou-sont-les-ogm/les-ogm-qui-poussent/ [En ligne], page consultée le 12 décembre 2013.

Vigilance OGM, Risques sur la santé, http://www.infoogm.qc.ca/les-risques/risques-sur-la-sante/ [En ligne], page consultée le 12 décembre 2013.

Le sucre: l’ennemi préféré des enfants

Par Mélanie Demers inf. B.Sc.

L’Halloween, le temps des fêtes, l’anniversaire, les récompenses… Toutes les occasions sont bonnes pour offrir des sucreries aux enfants. Mais, quel est l’effet de tout ce sucre sur leur santé? Est-ce si nocif qu’on nous le dit?

Le sucre raffiné

Dans les années 1800, un Américain consommait environ 5,5 kg de sucre par année. Puis, avec le succès de l’industrie des aliments transformés, vers 1975, la consommation de sucre a bondi de 1000% à 53,5 kg et a continué à augmenter à une moyenne de 69 kg pour chaque personne dans les années 2000.

Le sucre ajouté est défini comme n’importe quel édulcorant calorique contenant une molécule de fructose et qui est ajouté pendant la préparation des aliments. Le sucre raffiné, quant à lui, est complètement dépourvu des minéraux naturellement présents dans la canne à sucre ou la betterave sucrière. D’ailleurs, une sorte de sucre largement ajouté dans la nourriture industrielle est le sirop de maïs à haute teneur en fructose. En effet, il s’avère beaucoup moins dispendieux et ne crée pas de sentiment de satiété, c’est–à-dire que vous n’aurez pas la nausée après en avoir mangé de grandes quantités, contrairement au miel ou au sirop d’érable, par exemple, qui sont des sucres bruts. Ainsi, tous les produits sucrés avec le sirop de maïs s’avèrent peu dispendieux et pour cette raison, font partie du panier d’épicerie de nombreuses familles.

Quels sont ses effets sur la santé?

Tout d’abord, le sucre crée une dépendance car il agit sur le cerveau de façon à encourager des apports subséquents. Ensuite, il acidifie le corps et de là, découle une panoplie d’effets menant à des maladies chroniques. En effet, pour rétablir l’équilibre, le corps utilise le sodium, le potassium et le magnésium de l’alimentation et le calcium des os et des dents. L’excès de sucre affecte éventuellement tous les organes du corps. Initialement, il est emmagasiné dans le foie et comme la capacité de stockage de celui-ci est limitée, le reste est emmagasiné sous forme de gras qu’on retrouve au niveau de l’abdomen, des fesses, des seins et des hanches. Par la suite, lorsque ces endroits sont saturés, le gras est distribué parmi les organes actifs comme le cœur et les reins. Voilà pourquoi de plus en plus de scientifiques croient que le fructose et le sirop de maïs à teneur élevée en fructose sont responsables de l’épidémie d’obésité actuelle, tant chez les enfants que chez les adultes.

De plus, l’excès de sucre épuise les réserves d’insuline produite par le pancréas, menant tout droit au diabète de type 2 chez des gens de plus en plus jeunes et même chez les enfants. Il est associé au syndrome métabolique (obésité, hypertension et diabète), à l’hyperglycémie, à l’hypoglycémie, au reflux gastro-œsophagien, aux maladies cardiovasculaires et à un taux élevé de triglycérides (précurseurs du mauvais cholestérol) dans le sang. Il a aussi tendance à endormir les gens pendant la journée et affecte la mémoire et la capacité de calcul. Encore plus important, le sucre s’avère un véritable « engrais » pour les cellules cancéreuses. Inutile de vous dire que les enfants ne souffriront pas de toutes ces maladies en bas âge.  Cependant, cela hypothéquera certainement leur vie pour plus tard et ici, je ne parle pas vers 80 ans, mais plutôt au début de la quarantaine ou avant.

Où le retrouve-t-on?

Le sucre raffiné, le fructose et le sirop de maïs à teneur élevée en fructose se retrouvent partout, dans les aliments industriels. Ces derniers sont très faciles d’accès car ils sont peu dispendieux et très répandus dans les épiceries.

D’ailleurs, une étude réalisée par des étudiants et leur professeur de psychologie du Connecticut College a démontré que les biscuits Oréo, les préférés des Américains, créaient une dépendance semblable à la cocaïne chez les rats. Et ils commençaient eux aussi par manger le centre! En effet, leur recherche supporte l’hypothèse que les aliments à teneur élevée en sucre créent une dépendance. De plus, les biscuits Oréo activent significativement plus de neurones que la cocaïne ou la morphine.

Conseils de prévention

Il ne s’agit pas ici d’éliminer complètement le sucre, mais plutôt de faire des choix éclairés et d’en diminuer sa consommation.

  • Lisez les étiquettes. Les mots se terminant par –ose (glucose, fructose, sucrose…), sirop de maïs, sucre sont tous des synonymes de sucre.
  • Remplacez les boissons gazeuses et les jus de fruits par de l’eau ou des jus de légumes fraîchement pressés. Ajouter un peu de citron à l’eau pour lui donner une saveur.
  • Ajoutez des fruits à des céréales de grains entiers naturelles et sans sucre.
  • Remplacez les pâtisseries achetées à l’épicerie par des desserts que vous aurez cuisinés vous-mêmes, avec du sucre brut comme le miel ou le sirop d’érable.
  • Récompensez les enfants autrement qu’avec des friandises.

Références :

Cicolella, A. et Browaeys, D.B. (2005). Alertes santé, Fayard, France, 422 pages.

Connecticut College News (2013). Student-faculty research shows Oreos are just as addictive as drugs in lab rats, http://www.conncoll.edu/news/news-archive/2013/student-faculty-research-shows-oreos-are-just-as-addictive-as-drugs-in-lab-rats-.htm#.UnKmvhAin10 [En ligne], page consultée le 17 octobre 2013.

Dufty, William, Refined Sugar: The sweetest poison of all…, http://www.globalhealingcenter.com/sugar-problem/refined-sugar-the-sweetest-poison-of-all [En ligne], page consultée le 30 octobre 2013.

Greene, Dr Alan (2011). Refined sugars and flours, http://www.drgreene.com/refined-sugars-flours/ [En ligne], page consultée le 30 octobre 2013.

Lustig, Robert H. et al. (2012). The toxic truth about sugar, Nature, Vol. 482, 27-29.

Naturally Savvy (2009). Is your child eating to much sugar?, http://naturallysavvy.com/Eat/is-your-child-eating-too-much-sugar [En ligne], page consultée le 30 octobre 2013.

Nestle, Marion (2007). What to eat, North Point Press, New York, 611 pages.

Sircus, Dr Mark (2013). Cancer & sugar: Strategy for selective starvation of cancer, http://www.greenmedinfo.com/blog/cancer-sugar-strategy-selective-starvation-cancer [En ligne], page consultée le 30 octobre 2013.

Que contiennent les vitamines de vos enfants?

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Vous donnez des multivitamines à vos enfants pour vous assurer qu’ils ne soient pas carencés, parce qu’ils mangent peu de  fruits et légumes ou de produits laitiers, pour prévenir les rhumes en hiver… Bref, les raisons sont multiples mais le but demeure le même : avoir des enfants en santé! Mais, savez-vous vraiment ce que contiennent les multivitamines que vous leur donnez?

Aspartame

L’aspartame est un succédané de sucre dont l’usage s’est généralisé dans les années 90 et ce, particulièrement chez les diabétiques. Il s’agit aussi d’une excitotoxine, c’est-à-dire que son métabolisme entraîne l’augmentation du taux d’aspartate au cerveau. Cette substance n’est pas toxique, mais peut provoquer une sur-stimulation susceptible de provoquer des effets indésirables comme des maux de tête, des convulsions, des étourdissements, troubles du rythme cardiaque… Sans compter le risque de cancer énoncé par certains chercheurs. Bref, cette substance n’apporte aucun bienfait et seulement des risques, donc aucune raison d’en retrouver dans les multivitamines pour enfants.

Huile végétale hydrogénée

Quatre-vingt-dix à 95% des gras trans présents dans les aliments proviennent d‘huiles végétales hydrogénées. Or, ceux-ci élèvent les taux de mauvais cholestérol et abaissent les taux de bon cholestérol. Par conséquent, le risque de souffrir de maladies cardiovasculaires pourrait être augmenté jusqu’à 132%! En fait, cela ne fait que surcharger les artères des enfants dès leur plus jeune âge.

Colorants alimentaires synthétiques

Tout d’abord, les colorants alimentaires synthétiques sont dérivés du pétrole. Dans les dernières décennies, plusieurs études ont conclu que de faibles doses de colorants synthétiques ajoutés aux aliments pouvaient provoquer l’hyperactivité et d’autres problèmes comportementaux chez les enfants. De plus, une étude publiée en 2007 a démontré que l’hyperactivité était empirée chez les enfants qui avaient consommé des aliments contenant 6 colorants suspects et du benzoate de sodium, un préservatif (aussi présent dans les multivitamines). Suite à cette étude, le Gouvernement britannique a même pris la décision de bannir l’utilisation de ces additifs alimentaires, suivant le principe de précaution.

Fumarate ferreux

Le fumarate ferreux est un ingrédient méritant une mise en garde claire sur le site des multivitamines Pierrafeu :  » Keep safely out of reach of children. One package of FLINTSTONESTM Multiple Vitamins Complete and Multiple Vitamins Plus Iron contains enough iron to seriously harm a child.” (Garder hors de la portée des enfants. Une bouteille de multivitamines complètes ou de multivitamines Plus Fer Pierrafeu renferme assez de fer pour causer des dommages sérieux à un enfant). Ceci signifie qu’en consommant ce type de fer, le niveau fatal de toxicité peut être atteint alors qu’il est impossible de consommer trop de fer provenant des aliments.

Autres ingrédients

Plusieurs autres ingrédients valent aussi la peine qu’on se questionne sur leur présence dans les multivitamines pour enfants.

L’acide citrique et la gélatine contiennent du glutamate monosodique qui est associé à de nombreux effets secondaires : dépression, désorientation, dommages aux yeux, fatigue, maux de tête, épilepsie, accidents cardiovasculaires, Alzheimer, maladie de Parkinson, troubles de comportement, mauvais fonctionnement du système reproducteur, etc.

L’acide sorbique est un conservateur et des recherches ont démontré sa capacité à perturber l’équilibre biochimique du corps et à causer de nombreux problèmes de santé.

Le benzoate de sodium est un conservateur chimique associé aux risques suivants : effets nocifs pour le foie et le cerveau, éruptions cutanées, asthme.

Lebutylhydroxytoluène (BHT) est un antioxydant de synthèse pouvant provoquer des réactions cutanées et des troubles des systèmes reproductifs et sanguins.

Conseils de prévention

Le but de cet article n’est pas de vous faire peur ou de vous faire sentir comme un mauvais parent. En fait, les parents veulent généralement ce qu’il y a de mieux pour leurs enfants. Donc, si vous avez acheté ces multivitamines pour vos enfants, ne jetez pas la bouteille! Cependant, prenez le temps de vous informer sur les options qui s’offrent à vous lorsque vous achèterez la prochaine.

Une vitamine parfaite, exempte de substances susceptibles d’avoir des effets indésirables, est pratiquement impossible à trouver, même dans les produits naturels (qui peuvent contenir des ingrédients génétiquement modifiés, par exemple). Cependant, les vitamines et minéraux provenant de sources végétales sont généralement mieux absorbés. Voilà pourquoi il s’avère toujours préférable d’avoir une alimentation équilibrée contenant une grande variété de fruits et légumes afin d’éviter les carences possibles. N’oubliez pas que le corps a le pouvoir de se détoxiquer par lui-même et que c’est l’effet cumulatif, au fil du temps, qui peut amener des problèmes de santé. En fait, on peut le comparer à un verre qu’on remplit jusqu’à ce qu’il déborde. Pour terminer, voici quelques conseils de prévention.

  • Servir des repas équilibrés, riches en fruits et légumes de couleurs variées.
  • Lisez les ingrédients sur les bouteilles des multivitamines.
  • Renseignez-vous auprès de votre conseiller en produits naturels afin de faire un choix avisé (les produits naturels contiennent en général moins de substances à risque que ceux conventionnels).
  • Ne jamais présenter une multivitamine à un enfant comme étant un bonbon.

Références :

http://flintstonesvitamins.ca/lespierrafeu-produit [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Demers, Mélanie (2013). Le glutamate monosodique dans votre assiette et celle de vos enfants, https://santemelaniedemers.com/le-glutamate-monosodique-dans-votre-assiette-et-celle-de-vos-enfants/ [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Demers, Mélanie (2013). Les enfants et les colorants alimentaires, https://santemelaniedemers.com/les-enfants-et-les-colorants-alimentaires/ [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Dionne, Jean-Yves (2010). La guerre au cholestérol et aux gras saturés, http://www.jydionne.com/la-guerre-au-cholesterol-et-aux-gras-satures/ [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Dionne, Jean-Yves (2011). Prudence avec l’aspartame!, http://www.jydionne.com/prudence-avec-l%E2%80%99aspartame/  [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Founder, Sayer Ji (2013). Top US brand of children’s vitamins contains aspartame, GMOs, & other hazardous chemicals, http://www.greenmedinfo.com/blog/top-us-brand-childrens-vitamins-contains-aspartame-gmos-other-hazardous-chemicals [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Gouget, Corinne (2008). Danger additifs alimentaires: Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, Éditions Chariot d’Or, Paris, 150 pages.

Walia, Arjun (2013). Top children’s vitamins full of aspartame, GMOs & harmful chemicals, http://www.collective-evolution.com/2013/07/18/top-childrens-vitamins-full-of-aspartame-gmos-harmful-chemicals/ [En ligne], page consultée le 16 octobre 2013.

Le glutamate monosodique dans votre assiette et celle de vos enfants

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

De tous les additifs alimentaires, le glutamate monosodique est probablement parmi  ceux les plus utilisés. Mais qu’en est-il exactement? Quels sont ses effets? Sauriez-vous le reconnaître?

Qu’est-ce que le glutamate monosodique?

Le glutamate monosodique (GMS) est un exhausteur de goût, c’est-à-dire qu’il a pour but d’exciter les papilles gustatives des gens qui en consomment et de leur donner l’envie de manger encore plus de l’aliment qui en contient. En effet, qui n’a jamais eu l’envie irrésistible de terminer un sac de croustilles? Et bien, cela est dû au GMS.

Quels sont ses effets sur la santé?

Les cellules du corps peuvent absorber le GMS passé dans le sang et s’autodétruire. En effet, il s’avère un puissant stimulant pour les tumeurs cancéreuses rendant ainsi des cancers traitables en cancers incurables.

De plus, le GMS est reconnu pour ses effets destructeurs sur le cerveau et le système nerveux, inhibant le sentiment de satiété. Cela a donc pu contribuer à l’épidémie d’obésité de nos temps modernes, mais aussi au diabète de type 2, car il augmente drastiquement les taux d’insuline fabriquée par le pancréas. Étant donné qu’il peut causer une dépendance comparable à la nicotine ou à certaines drogues dures, une panoplie d’effets indésirables lui ont été associés : dépression, désorientation, dommages aux yeux, fatigue, maux de tête, épilepsie, accidents cardiovasculaires, Alzheimer, maladie de Parkinson, troubles de comportement, mauvais fonctionnement du système reproducteur, etc. Pour connaître les autres effets indésirables possibles : http://www.ladietetiquedutao.com/glutamate.html

Où le retrouve-t-on?

Le GMS se retrouve dans les viandes, la volaille, les fruits de mer, les mets préparés, les soupes en sachet, les ragoûts, les croustilles, les plats surgelés, les bonbons, les biscuits, les assaisonnements et plusieurs autres produits dont la liste est impossible à faire. En fait, cet additif est présent dans la majorité des produits transformés. Le problème est qu’on le retrouve, dans la liste des ingrédients, sous une panoplie de noms différents.

Voici des exemples de noms qui cachent toujours du GMS : glutamate monosodique, glutamate, acide glutamique, huile ou graisse végétale hydrogénées, protéines hydrogénées, gélatine, caséinates de sodium ou de calcium, levure rajoutée, extrait de levure, glutamate monopotassique, Accent, E621 et certaines huiles de maïs. Cependant, de nombreux autres peuvent en contenir ou en contiennent souvent. Pour voir les autres noms : http://www.naturopathie-holistique.fr/aspartame-et-glutamate-monosodique-15-103.html  Cet additif est notamment très utilisé en cuisine chinoise, d’où le « syndrome du restaurant chinois » .

Conseils pour diminuer l’exposition

  • Lisez les étiquettes et évitez les noms mentionnés précédemment.
  • Faites-en usage avec modération.
  • Évitez d’ajouter du MSG à vos aliments .
  • Cuisinez à partir d’aliments non transformés.
  • Évitez les restaurants chinois.

Références :

Bosch, Laurentine ten, Top 10 food additives to avoid, http://foodmatters.tv/articles-1/top-10-food-additives-to-avoid [En ligne], page consultée le 8 octobre 2013.

Gouget, Corinne (2008). Danger additifs alimentaires: Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner, Éditions Chariot d’Or, Paris, 150 pages.

Robin, Marie-Monique (2011). Notre poison quotidien, Stanké, Montréal, 509 pages.

Santé Canada (2008). Foire aux questions sur le glutamate monosodique (MSG), http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/addit/msg_qa-qr-fra.php [En ligne], page consultée le 10 octobre 2013.

Vos enfants dans l’univers des plastiques

 

Par Mélanie Demers, inf. B.Sc.

Dans les dernières années, les plastiques dans l’environnement des enfants n’ont cessé d’augmenter. La plupart des aliments et boissons qui leur sont destinés se trouvent dans le plastique. Même le lait est maintenant vendu dans des contenants en plastique ou en carton tapissés de plastique. Et que dire des jouets? Est-ce que quelqu’un s’est posé la question quant à leurs risques potentiels?

Pourquoi s’inquiéter au sujet des plastiques?

Les plastiques sont utilisés partout : pour l’emballage des aliments et boissons, les matériaux de construction, les fils électriques, les automobiles, les jouets, les fournitures médicales, etc. Les substances chimiques et les processus utilisés pour fabriquer certains plastiques affectent non seulement les nappes d’eaux souterraines et l’air que nous respirons, mais ils se dissolvent aussi lentement ou migrent des emballages alimentaires vers la nourriture et même à travers notre peau lorsque nous les tenons.

Ainsi, les fœtus en développement et les enfants s’avèrent particulièrement vulnérables aux dommages provoqués par ces substances qui viennent interférer avec l’activité des hormones dans le corps. En effet, leurs organes, leurs systèmes et le système de régulation de leurs hormones sont en plein développement. De plus, les jeunes enfants respirent plus d’air, consomment plus de nourriture et boivent plus d’eau par kilogramme de poids corporel que les adultes, ce qui rend leur exposition plus importante aux substances chimiques présentes dans leur environnement.

Le bisphénol A

Le bisphénol A est un produit chimique industriel utilisé dans la fabrication des plastiques polycarbonates et des résines époxydes. Il se retrouve principalement dans les contenants réutilisables pour aliments et boissons et dans le revêtement protecteur des conserves. Il s’avère aussi présent dans les amalgames dentaires, les disques compacts, les reçus de caisse et les fournitures médicales. L’exposition au bisphénol A se fait surtout via l’alimentation ou par contact avec des articles en contenant.

Les phtalates

Les phtalates sont des additifs qui donnent aux plastiques, comme le polychlorure de vinyle (PVC), des propriétés comme la flexibilité et la résistance au stress. Ils sont présents dans les emballages alimentaires, les fournitures médicales, les tuyaux flexibles, les lubrifiants, les cosmétiques, etc. C’est aussi grâce à eux qu’une voiture ou un rideau de douche sent le « neuf ». En effet, les phtalates s’échappent du PVC et causent de nombreux problèmes de santé.

Quels sont les problèmes de santé associés à ces substances?

Le bisphénol A

Le bisphénol A dérègle le bon fonctionnement des hormones dans le corps, altère les gènes et dérègle le développement physique et comportemental. De plus en plus d’études démontrent aussi que le bisphénol A est associé à l’obésité, tant chez les enfants que chez les adultes. De même, on parle de plus en plus de fausses couches, de maladies des ovaires et de l’endomètre et de cancer du sein.

Cependant, les études sur les animaux s’avèrent plutôt alarmantes. On parle ici de problèmes de reproduction tant chez les mâles que chez les femelles, de désordres comportementaux comme l’hyperactivité, l’impulsivité et l’agression; d’une structure anormale du cerveau, d’une fonction immunitaire détériorée et d’une variété de cancers. Ce qui est le plus inquiétant est que les niveaux de bisphénol A retrouvé chez les humains sont beaucoup plus élevés que ceux causant des problèmes dans les études chez les animaux.

Les phtalates

Les phtalates sont associés à de nombreux problèmes de santé. Chez les mâles, ils sont associés avec des testicules non descendus, un décompte de spermatozoïdes plus bas, des tumeurs testiculaires bénignes plus tard dans la vie et des niveaux sanguins de testostérone plus faibles. Comme on peut le constater, il s’agit ici de signes de féminisation. Chez les filles, ils sont principalement associés avec un développement prématuré des seins. Ils sont aussi cancérigènes et liés à l’asthme, aux allergies de même qu’à des dommages au foie, aux reins et au cœur.

Comment reconnaître les plastiques contenant ces substances?

Il est virtuellement impossible de savoir les substances contenues dans les différents plastiques. En effet, les ingrédients utilisés pour fabriquer les plastiques n’ont pas à être étiquetés et les fabricants ne veulent pas les dévoiler pas plus que les sources de leurs plastiques.

Le seul indice qui peut permettre d’identifier les ingrédients chimiques dans les produits en plastique est le code d’identification de résine ayant pour but de faciliter le recyclage. Ainsi, le polychlorure de vinyle (#3) contient des phtalates et le polycarbonate (#7) contient du bisphénol A.

Symbole

Type de plastique

Exemples d’emballage

Risques connus à ce jour

   

Polyéthylène Terephthalate (PET)

Bouteilles de rince-bouche, compresses chaude/froide, bouteilles d’eau et de boissons gazeuses, pots de beurre d’arachides, contenants de détergents.

À éviter : peut libérer de l’antimoine, un carcinogène suspecté. Ne pas réutiliser les bouteilles.

    Polyéthylène de haute densité (HDPE)

Contenants de jus et de lait, bouteilles de détergents, sacs de plastique, pots de yogourt, bouteilles de shampoing, intérieur des boîtes de céréales.

Plastique plus sécuritaire à utiliser comme contenant pour la nourriture et les boissons.

  Polychlorure de vinyle (PVC)

Bouteilles d’huile végétale, emballage autour de la viande, tétines,  bouteilles d’eau, contenants pour détergents et shampoing, bouteilles de rince-bouche, emballage plastique, jouets.

À éviter : peut contenir ou libérer des phtalates, du plomb, du bisphénol A, du mercure, du cadmium.

  Polyéthylène de basse densité (LDPE)

Sacs d’épicerie, emballage de nourriture, sac à pain, sacs zip-lock, contenants pour aliments, revêtement des cartons de lait et de jus, emballages pour aliments congelés.

Plastique plus sécuritaire à utiliser comme contenant pour la nourriture et les boissons.

  Polypropylène (PP)

Contenants à margarine, yogourt, sirop et autres, pailles, bouchons de bouteilles, contenants à médicaments, contenants à épices.

Plastique plus sécuritaire à utiliser comme contenant pour la nourriture et les boissons.

  Polystyrène (PS)

Verres et contenants en « styrofoam », boîtes d’œufs, contenants pour la viande, jouets.

À éviter : peut libérer du styrène qui est toxique.

  Autre

Grosses bouteilles d’eau pour refroidisseurs, coupes de fruits pour enfants, bouteilles d’eau réutilisables, bouteilles de jus de citron. Inclut toutes les choses non trouvées dans les numéros précédents ou est une combinaison de ces résines.

À éviter : du bisphénol A peut être libéré du polycarbonate, surtout quand il est chauffé.

*Veuillez noter que cette liste n’est pas exhaustive. Notez qu’au Canada, la présence de bisphénol A dans les biberons est interdite depuis 2011.

Conseils de prévention :

Il est impossible d’éviter les plastiques puisqu’ils sont omniprésents. Par contre, il est possible de choisir nos plastiques, particulièrement ceux utilisés pour mettre la nourriture destinée aux enfants.

  • Éviter les PVC (#3), le polystyrène (#6) et les autres plastiques (#7) qui libèrent des substances chimiques.
  • Éviter d’utiliser des contenants en plastique et des emballages plastiques au micro-ondes.
  • Choisir des pellicules plastiques non faites de PVC comme Glad Wrap et Saran Wrap.
  • Choisir des plastiques reconnus plus sécuritaires (jusqu’à maintenant) : le HDPE (#2), le LDPE (#4) et le PP (#5).
  • Utiliser des sacs réutilisables pour vos achats et l’épicerie.
  • Choisir des sacs à poubelle biodégradables.
  • Choisir, le plus possible, des alternatives au plastique : verre, céramique, porcelaine et acier inoxydable qui ne libèrent pas de substances chimiques dans la nourriture.
  • Utiliser une planche à découper en bois plutôt qu’en plastique.
  • Ne pas laisser de bouteilles d’eau dans des conditions d’extrême chaleur, comme dans l’auto en été.
  • Enseigner aux enfants à ne pas boire directement des tuyaux d’arrosage dans la cour, car plusieurs sont en plastique et libèrent des phtalates et du plomb.

Références :

Environment & Human health inc. (2008). Plastics that may be harmful to children and reproductive health, North haven, 81 pages.

Silver, Larry B. (2007). Practice prevention: Plastics, Learning and developmental disabilities initiative, www.healthandenvironment.org/initiatives/learning/r/prevention [En ligne], page consultée le 25 septembre 2013.

Statistique Canada (2013). Concentrations de bisphénol A chez les Canadiens, 2009 à 2011, http://www.statcan.gc.ca/pub/82-625-x/2013001/article/11778-fra.htm [En ligne], page consultée le 25 septembre 2013.

The toxic nation (2008). Guide to plastics: helping you avoid toxic chemicals, http://stewie.environmentaldefence.ca/reports/toxic-nation-guide-plastics [En ligne], page consultée le 25 septembre 2013.